Ils mettent vraiment l’accent sur le fait de tirer le meilleur parti de leur temps de repas.
Lors de mes premiers jours en France, je suis allé à Disneyland Paris pour le travail. Un soir, j’étais très confus quand j’ai été limité à trois heures pour le dîner.
Je pensais que quelqu’un allait parler, mais du temps a été réservé pour que les gens discutent, réseautent et apprennent à se connaître.
J’ai vite appris que ce n’était pas un modèle. J’ai remarqué que beaucoup de temps et de soin étaient consacrés à chaque expérience culinaire, du moment où nous avons mangé à l’atmosphère des lieux.
Quelques jours après le début du voyage, un Parisien m’a dit qu’il n’était pas inhabituel pour les collègues de passer au moins une heure chaque jour au déjeuner à réfléchir et à sortir pour profiter de la compagnie de l’autre. On m’a dit que si j’allais au restaurant, ils me feraient asseoir aussi longtemps qu’ils le voudraient jusqu’à ce que je demande le chèque.
En Amérique, j’ai pris l’habitude de prendre des pauses déjeuner rapides de 30 minutes ou de restructurer mon horaire de repas pour tenir compte des événements professionnels. Je n’ai jamais réalisé que je n’appréciais pas les choses autour de moi. Je cours rapidement d’une chose à l’autre sans la laisser s’enfoncer.
L’expérience culinaire française a été un peu un réveil et m’a encouragé à ralentir un peu, tout en étant plus présent pendant le repas et dans mon temps avec les autres.