La Grande-Bretagne souligne la nécessité d’un « changement significatif » du protocole d’Irlande du Nord

Une affiche « No Hard Frontier » apparaît sous un panneau routier du côté irlandais de la frontière Irlande-Nord près de Bridgend, en Irlande, le 16 octobre 2019. REUTERS/Phil Noble/File Photo

  • Le Britannique Frost prendra la parole à Lisbonne mardi
  • L’Union européenne devrait présenter des mesures mercredi
  • La Grande-Bretagne veut libérer le protocole de la surveillance des tribunaux de l’UE
  • L’Irlande dit que la Grande-Bretagne a créé un nouvel obstacle au progrès

LONDRES (Reuters) – La Grande-Bretagne dira à nouveau à l’Union européenne la semaine prochaine qu’un « changement important » du protocole d’Irlande du Nord est vital pour rétablir de très bonnes relations entre Londres et Bruxelles.

Le protocole faisait partie du règlement sur le Brexit que le Premier ministre Boris Johnson a négocié avec l’UE, mais Londres a déclaré qu’il devait être réécrit moins d’un an après son entrée en vigueur en raison des obstacles rencontrés par les entreprises lors de l’importation de produits britanniques dans la province.

Le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, qui supervise les relations avec la Grande-Bretagne après le Brexit, a déclaré jeudi que l’organe exécutif de l’UE achèverait la semaine prochaine les mesures visant à résoudre les problèmes commerciaux post-Brexit en Irlande du Nord d’ici la fin de l’année ou début 2022. Plus

Mais Sefcovic a réitéré qu’il ne renégocierait pas le protocole et que des solutions doivent être trouvées dans les termes d’un accord visant à maintenir les frontières ouvertes entre l’Irlande du Nord et l’Irlande, membre de l’UE.

Les mesures de la Commission européenne devraient être présentées mercredi.

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Le secrétaire au Brexit, David Frost, doit s’adresser mardi à la communauté diplomatique dans la capitale portugaise, Lisbonne.

Il devrait dire que des négociations sans fin ne sont pas une option et que Londres devra agir en utilisant le mécanisme de protection de l’article 16 si des solutions ne sont pas convenues rapidement, selon des extraits de sa lettre publiée par son bureau samedi.

L’article 16 permet à chaque partie de prendre des mesures unilatérales si le protocole est réputé avoir un effet négatif.

« Personne ne devrait avoir le moindre doute sur la gravité de la situation… L’Union européenne doit maintenant faire preuve d’ambition et de volonté d’aborder les questions fondamentales au cœur du protocole », lit-on dans le texte de la lettre.

« Les relations entre le Royaume-Uni et l’UE sont sous pression, mais il n’est pas nécessaire que ce soit ainsi. En mettant le protocole sur une base permanente, nous avons la possibilité de surmonter les difficultés de l’année écoulée. »

Frost devrait également indiquer une volonté de libérer le Protocole de la surveillance des juges européens.

« Le rôle de la Cour européenne de justice (CJCE) en Irlande du Nord et l’incapacité du gouvernement britannique à mettre en œuvre raisonnablement les dispositions très sensibles du protocole ont créé un profond déséquilibre dans le fonctionnement du protocole », indique le texte.

« Sans de nouvelles dispositions dans ce domaine, le protocole n’aura jamais le soutien dont il a besoin pour survivre. »

Répondant à la publication de la position de Frost par la Cour européenne de justice, le ministre irlandais des Affaires étrangères Simon Coveney a déclaré que le gouvernement britannique avait tracé une nouvelle « ligne rouge » pour progresser, sachant que l’UE ne pouvait pas aller de l’avant.

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« Real Q : UKG veut-il vraiment une voie à suivre convenue ou une nouvelle rupture des relations ? » Coveney a déclaré sur Twitter.

(Rapports de James Davey à Londres). Reportage supplémentaire de Padric Halpin à Dublin Montage par Helen Popper et Paul Simao

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