Les États-Unis ont exhorté la Grande-Bretagne à tenter de réparer ses relations avec Paris à la suite de la perte par la France d’un accord sous-marin avec l’Australie.
L’Australie s’est retirée d’un accord de 66 milliards de dollars (48 milliards de livres sterling) pour 12 sous-marins diesel signé en 2016 et souhaitait plutôt construire des sous-marins nucléaires avec les États-Unis et le Royaume-Uni. L’annulation secrète et brutale de l’accord a créé une crise de confiance entre Paris d’une part et Londres, Canberra et Washington d’autre part.
Mais de hauts diplomates américains, dont le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, sont restés en France pendant deux jours et ont tenté de rétablir les relations avec Bruxelles, après que les dirigeants français eurent précisé que les trois pays se sentaient derrière eux dans la formation d’une nouvelle alliance.
Blinken a rencontré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Trian le 5 octobre à Paris. Jack Sullivan, le conseiller américain à la sécurité nationale, a également rencontré le conseiller français en politique étrangère Emmanuel Bonn. Le président français Emmanuel Macron devrait tenir une réunion bilatérale avec Biden sur le G20 à Rome.
Les diplomates américains sont déçus que le Premier ministre britannique n’ait fait aucun effort concerté pour rétablir les liens avec Macron. Un appel téléphonique descriptif est arrivé lorsque Johnson a exprimé sa frustration face aux plaintes des Français concernant la perte du contrat, en disant « Donus moi unbreak ».
Un diplomate a déclaré: « Nous attendons avec impatience le tabouret à trois pieds de la Grande-Bretagne, de l’Europe et des États-Unis, mais nous devons disposer d’un centre et d’un processus de négociation distincts pour accéder aux démocraties en Europe, au Royaume-Uni et en Asie séparément. «
Un diplomate américain de haut rang s’occupant de l’annulation par l’Australie de l’accord français était une erreur inévitable, et mieux encore, il aurait dû y avoir un écart de trois mois entre l’annonce de la nouvelle alliance de défense entre l’Australie, le Royaume-Uni et le Royaume-Uni. À nous.
Il y avait des divergences au sein de l’administration Biden sur le désir de l’Australie de mettre fin à l’accord sur les sous-marins et son acceptation des sous-marins à propulsion nucléaire américains. Certains ont soutenu que s’aliéner les Français est un non-sens parce que la France dirige la politique étrangère européenne en raison de l’interrègne créé par les élections allemandes. Les Australiens ont insisté sur le secret.
Les Français ont désormais décidé d’utiliser l’embarras politique américain pour obtenir des concessions de Washington pour le renforcement du pilier européen de sécurité au sein de l’OTAN, la coopération américaine dans la lutte contre le terrorisme au Sahel et la reconnaissance de la légitimité du rôle de l’UE en Indo. -Pacifique, qui sera marqué par une conférence spéciale convoquée par les Français lorsqu’il était président de l’Union européenne au premier semestre de l’année prochaine.
Mais il n’y avait pas d’harmonie égale entre les Français et les Australiens ou les Britanniques. Le Trian a témoigné devant le parlement français que la balle était dans le camp de Johnson, promettant d’avoir des propositions des Français, mais rien n’a été soumis.
Il a parlé plus durement de Canberra, affirmant qu’elle « a fait un saut qui n’est pas connu pour sélectionner une technologie que les Australiens ne maîtrisent pas et ne maîtriseront pas à l’avenir ». Ils se placent ainsi pleinement à la merci des avancées de la politique américaine. J’aime que notre partenaire australien, choisi pour des raisons de sécurité, justifiées par l’escalade des tensions avec la Chine, ne découvre pas plus tard qu’il avait sacrifié les deux, au détriment de la souveraineté.
Le Drian a également déclaré qu’il était préoccupant que les Britanniques, qui accueillent la conférence Glasgow Cop 26, aient convenu d’un accord commercial avec l’Australie, indépendamment de l’accord de Paris sur le changement climatique.
La ministre française de la Défense, Florence Barley, a été confrontée à la grave question de savoir comment elle a pu mal interpréter les signaux provenant d’Australie sur l’avenir des services de renseignement français et de l’accord de défense ou qu’aucun avertissement n’avait été donné par les Américains. Il a déclaré que personne n’aurait pu penser que l’Australie ne voudrait pas perdre sa souveraineté.
Le ton de la victime émanant de France contraste avec les propos du ministre des Affaires étrangères de l’UE, Joseph Borrel, qui a évoqué vendredi la question du sous-marin à Washington et souligné que la polémique était terminée.
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