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CANBERRA/PARIS (Reuters) – La province française de Nouvelle-Calédonie est en passe de rejeter l’indépendance lors d’un référendum dimanche, ont rapporté les médias locaux, dans un contexte de forte baisse de la participation en raison d’un boycott du vote par le mouvement indépendantiste.
Il a appelé les autochtones kanaks, qui sont largement favorables à l’indépendance, à ne pas participer au référendum car ils sont en deuil de 12 mois après une recrudescence des infections à coronavirus en septembre.
La chaîne de télévision locale NC La 1ère a déclaré qu’avec 86 % des voix comptées, le soutien au « non » à l’indépendance était de 96 %. Le vote de dimanche, le troisième et dernier vote sur la question, fait suite à deux scrutins précédents en 2018 et 2020 où le « non » avait obtenu 57% contre 53%, respectivement.
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Le ministère français des Affaires étrangères s’est refusé à tout commentaire. Le bureau du président Emmanuel Macron a déclaré qu’il devait s’adresser au vote à 12h00 GMT.
« Les premiers signes en Nouvelle-Calédonie indiquant que le mouvement indépendantiste appelle à la ‘non-participation’ reçoivent une réponse », a déclaré le journaliste du Pacifique Nick McClellan sur Twitter.
« Alors qu’il y a des files d’électeurs au conseil municipal de Nouméa, dans la capitale, peu d’électeurs se sont rendus jusqu’à présent dans les zones à majorité kanak des îles Loyauté et de la province du Nord.
L’ambassade de France en Nouvelle-Calédonie a déclaré que plus de 41% des électeurs éligibles avaient voté à 17h00 heure locale (06h00 GMT). C’était bien en deçà du chiffre enregistré au même moment lors du vote de 2020, où près de 80 % des suffrages avaient été exprimés.
Les analystes craignent qu’un vote « non » ne déclenche la colère des partisans de l’indépendance, entraînant une instabilité.
La Nouvelle-Calédonie est l’un des cinq territoires qui s’étendent sur l’océan Indo-Pacifique sous contrôle français et constitue la pierre angulaire du plan de Macron pour accroître son influence dans le Pacifique.
Le vote de dimanche est le troisième prévu par un accord conclu une décennie après le début des pourparlers sur l’avenir de l’île en 1988, qui prévoyait une série de référendums sur l’indépendance.
Des combats éclatent dans les années 1980 dans la région riche en nickel à 1 200 km à l’est de l’Australie et à 20 000 km (12 000 mi) de la France, entre les indépendantistes et ceux qui veulent rester français.
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(Reportage supplémentaire de Colin Packham à Canberra et Michel Rose à Paris.) Montage par Clarence Fernandez et Jane Merriman
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