Le ministre algérien de l’Energie, Mohamed Arkab, a déclaré la semaine dernière que l’Algérie, le Nigeria et le Niger avaient signé un protocole d’accord pour la construction d’un gazoduc transsaharien.
Les trois pays ont convenu en juin de relancer des discussions vieilles de plusieurs décennies sur le projet, une opportunité potentielle pour l’Europe de diversifier ses sources de gaz.
Arkab a déclaré aux journalistes après la cérémonie de signature que les trois pays poursuivraient les pourparlers pour réaliser le projet dès que possible.
Projet de 13 milliards de dollars
La taille du gazoduc transsaharien est estimée à 13 milliards de dollars et pourrait envoyer jusqu’à 30 milliards de mètres cubes d’approvisionnement en Europe chaque année.
Selon la télévision algérienne An-Nahar, le pipeline devrait s’étendre sur environ 4 000 kilomètres. Il devait commencer à Warri, au Nigeria, et se terminer à Hassi R’Mel, en Algérie, où il serait connecté aux pipelines existants s’étendant vers l’Europe.
L’idée a été proposée pour la première fois il y a plus de 40 ans et un accord a été signé entre les deux pays en 2009, mais les progrès ont stagné.
L’Algérie a exporté 54 milliards de mètres cubes de gaz en 2021, principalement vers l’Italie et l’Espagne.
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Lamine Chikhi Reuters Reuters, la division actualités et médias de Thomson Reuters, est le plus grand fournisseur d’informations multimédias au monde, touchant chaque jour des milliards de personnes dans le monde. https://www.Reuters.com/
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