BERLIN (Reuters) – Le procureur général suédois enquêtant sur les fuites a déclaré que la Suède avait rejeté les projets de création d’une équipe d’enquête conjointe officielle avec le Danemark et l’Allemagne pour enquêter sur les récentes défections des pipelines Nord Stream 1 et 2.
Mats Ljungqvist, le procureur impliqué dans l’enquête pénale suédoise sur les fuites du Nord Stream dans la zone économique suédoise, a déclaré que la Suède coopère déjà avec le Danemark et l’Allemagne sur la question.
Il a déclaré que la Suède avait rejeté la proposition d’une équipe commune d’enquête (ECE) de l’agence de coopération judiciaire Eurojust, car une telle enquête commune impliquerait des accords juridiques en vertu desquels la Suède devrait partager les informations de sa propre enquête qu’elle considère comme classifiées.
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« C’est parce qu’il y a des informations classifiées dans notre enquête directement liées à la sécurité nationale », a déclaré Ljungqvist à Reuters.
Il a fait ce commentaire après un article paru vendredi dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel selon lequel la Suède avait rejeté les projets d’enquête conjointe avec le Danemark et l’Allemagne, citant des sources de sécurité allemandes.
Un porte-parole des services de sécurité suédois a déclaré que la police de sécurité coopérait étroitement avec d’autres autorités, également internationales, dans le cadre de l’enquête pénale suédoise.
Le programme télévisé allemand Tagesschau diffusé sur la chaîne de télévision allemande ARD a déclaré que le Danemark avait également refusé de mettre en place une équipe d’enquête conjointe.
Un porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur a déclaré vendredi que la police fédérale allemande avait terminé son rôle dans l’enquête sur un acte présumé de sabotage sur les pipelines Nord Stream et avait rendu ses conclusions.
Interrogée sur les informations selon lesquelles la Suède n’enquêterait pas sur l’Allemagne et le Danemark, la Première ministre suédoise Magdalena Andersson a déclaré à Reuters: « Non, si je comprends bien, ce n’est pas vrai. Nous travaillons avec l’Allemagne et le Danemark sur cette question. »
Eurojust indique sur son site Internet que l’équipe commune d’enquête est utilisée pour la coopération internationale en matière pénale, y compris un accord juridique entre les autorités de deux ou plusieurs pays aux fins de mener des enquêtes pénales.
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Écrit par Rachel Moore. Reportage supplémentaire d’Anna Ringström à Stockholm, Andreas Reinke; Montage par Kirsti Knolle et Jane Merriman
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