Le monde est un grand creuset, et Samira Brahmia est un bon exemple de ce que ce mélange mondial produit souvent.
Le jeune chanteur, qui a des racines algériennes et vit principalement dans ce pays, est né en France. En tant que musicien, il reconnaît l’influence de nombreux éléments dans ses œuvres artistiques : la culture anglo-saxonne, les chansons pop-rock, les traditions celtiques, le son du sud de l’Algérie et parfois des chansons grecques, comme Dromoi Bou. Agapissa d’Eleni Vitali, qu’elle a interprété avec des paroles en français. Le résultat est une musique élégante et créative livrée avec son style unique et sa belle voix.
La chanteuse franco-algérienne chante en amazigh (berbère), arabe, anglais et français. À en juger par la liste de lecture de 10 chansons trouvée sur Spotify, il est tout aussi à l’aise dans l’une de ces quatre langues, même en les mélangeant dans la même chanson.
J’ai joué la liste de lecture deux fois, en boucle continue, et j’ai apprécié chaque minute à chaque fois. Une variété de chants et le ton doux, doux et équilibré de la voix de Brahma ont fait l’affaire.
Dans ses productions, il mélange souvent des instruments traditionnels utilisés dans le monde pop-rock traditionnel avec des instruments à cordes et à percussion couramment utilisés dans le sud de l’Algérie.
Elle chante avec goût et modestie. Elle est confiante et ne ressent pas le besoin de crier pour montrer à quel point elle peut chanter.
Brammia chante une belle interprétation de Haramto Big Noussi, une ballade algérienne classique. Elle le chante en arabe. Atmosphère apaisante, instruments minimalistes, tempo lent, mélodie charmante et lente en font un genre très raffiné que j’appelle « Arabic Blues ». La chanson délivre vraiment le blues et hypnotise en même temps. C’est mon préféré sur la playlist; Il améliore particulièrement la voix douce et agréable à l’oreille du chanteur.
Avec Laila, Brahmiya montre qu’elle peut aussi faire des numéros dynamiques et rythmés. C’est cette vaste gamme de sons, de tempos et d’ambiances sonores dans ses chansons qui la rendent si agréable à écouter – on ne s’ennuie jamais.
Bien qu’elle couvre un large éventail vocal, la musicienne n’en fait jamais trop. Elle chante avec goût et modestie. Elle est confiante et ne ressent pas le besoin de crier pour montrer à quel point elle peut chanter.
Mama est sa dernière sortie et l’un des titres de son premier et nouvel album, Ava. La vidéo accrocheuse présente Penda Niang et est déjà disponible sur Spotify, YouTube et la plupart des plateformes de streaming. Les instruments africains donnent une couleur subtile à la musique, rappelant le grand Gadja.
Jdoudna (Nos Ancêtres) est construit sur un schéma rythmique africain complexe. Fabuleux Destin, malgré son titre français, est un curieux mélange de paroles amazighes et anglaises.
La musique n’est peut-être pas à la hauteur des autres morceaux de l’album, mais elle n’en est pas moins douce.
Brahmiya est un nouveau venu sur la scène musicale, pas encore tout à fait une star, mais il peut certainement en être une.
Jean-Claude Elias est ingénieur en informatique et pianiste et guitariste de formation classique. Il écrit des articles informatiques, critique des albums de musique et couvre des concerts depuis plus de 30 ans.
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Nouvelles de la Jordanie
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