De nouveaux types de virus se propagent rapidement dans de nombreuses régions de France, la Manche bloquant les couvre-feux autour de la côte et augmentant les appels pour de nouvelles écluses dans l’Est.
PARIS – De nouvelles souches de virus se propagent rapidement dans de nombreuses régions de France, incitant les autorités locales à imposer des règles de masque plus strictes et des ordonnances de couvre-feu autour de la plage de la Manche, incitant à appeler à un nouveau lock-out dans l’est.
Bien que la France ait fermé ses frontières avec la France en décembre, le virus a été identifié pour la première fois dans le Kent, et le Royaume-Uni est désormais responsable des derniers cas de virus autour de la ville portuaire française de Dunkerque, selon un communiqué de l’agence régionale de la santé samedi.
L’administration régionale a ordonné des règles de masquage strictes et a exhorté les habitants de Dunkerque et d’autres zones à ne pas quitter la ville pour contrôler la propagation. Alors que le nombre de personnes ayant besoin de soins intensifs augmente, les hôpitaux saturés de la ville envoient des patients atteints de COVID-19 dans d’autres régions.
Les instituts nationaux de santé publique français ont averti jeudi que des variations généralisées aggraveraient la situation virale du pays, après une période d’infections et d’hospitalisations stables depuis la levée du dernier verrou en décembre.
Selon les dernières données de l’agence, la variante dominée par le Royaume-Uni a été retrouvée dans près d’un quart de tous les cas dans le nord de la France et dans 20% des cas en région parisienne fin janvier.
Les statistiques publiées vendredi par BioGroup, le plus grand réseau français de laboratoires médicaux privés, montrent que la variation s’est déjà propagée rapidement: le groupe affirme que la moitié de ses variations ont été montrées dans l’ouest parisien du 1er au 7 février.
BioCope a également constaté une amélioration des cas de variation identifiés pour la première fois en Afrique du Sud dans trois régions de l’est de la France. Dans la région de la Moselle, BioCoop a rapporté avoir trouvé cette variation dans près d’un tiers des tests positifs au cours de la première semaine de février.
Le ministre de la Santé, Oliver Warren, s’est rendu dans la région vendredi et a promis d’augmenter les tests et les vaccinations, mais le gouvernement s’est opposé aux appels à un nouveau lock-out de la part de certains médecins et dirigeants locaux.