De nombreux forums mondiaux ont souligné la nécessité de réduire notre dépendance aux combustibles fossiles qui polluent la terre et alimentent le changement climatique, et certainement les crises alimentaires de l’année écoulée.
Pendant la majeure partie de 2022, l’Afrique a connu des pénuries alimentaires causées par des conditions agricoles/pastorales défavorables. La quantité de produits alimentaires produits dans le pays a fortement chuté et les prix des produits alimentaires importés ont augmenté.
Cela a surtout réitéré la nécessité pour le monde de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants nocifs pour l’environnement.
Bien qu’il ait mis du temps à se concrétiser, des pays du monde entier ont commencé à mettre en œuvre des programmes visant à promouvoir l’utilisation d’énergies alternatives, et les pays d’Afrique ne font pas exception.
L’Algérie, quatrième producteur de pétrole d’Afrique, s’est engagée dans la course à la réduction de son empreinte carbone. Le pays a exprimé son intention de s’éloigner de l’utilisation des combustibles fossiles.
Selon son gouvernement, le pays riche en pétrole et en gaz investira massivement dans les énergies renouvelables.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Argab, a informé la BBC du nouveau développement. « L’Algérie a plus de 3 000 heures d’ensoleillement par an. Certaines parties du pays, dont le plateau et le désert, comptent 3 900 heures par an.
Selon un reportage de la BBC, « Le projet algérien d’énergies renouvelables, à court et moyen terme, vise à créer 15 000 MW de capacité de production d’énergie solaire, augmentant ainsi la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique du pays, qui n’est actuellement que de 1%.
La société pétrolière et gazière publique Sonatrach prévoit de remplacer ses centrales électriques conventionnelles dans le sud du pays par 1 300 MW de centrales à énergie renouvelable.
L’Algérie a annoncé le déploiement de 1 000 bornes de recharge pour véhicules électriques dans ses 58 provinces d’ici mars de cette année.
Ce n’est pas la première initiative que l’Algérie met en place pour lutter contre le changement climatique. En novembre de l’année dernière, l’administration du pays a interdit les voitures à moteur diesel, indiquant que les concessionnaires automobiles ne seraient autorisés à prendre des dispositions que pour les voitures électriques à l’avenir. Lisez l’histoire ici.
Cela est conforme à l’objectif de l’administration d’investir dans les nouvelles technologies et les diverses utilisations de l’hydrogène en tant que contributeur significatif à sa transition énergétique propre, faisant de l’Algérie le pays le plus vert d’Afrique dans les années à venir, même si le Mozambique détient toujours ce titre.
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