Les règles de recyclage proposées dans l'Union européenne pourraient effectivement déclencher une interdiction des importations de saké japonais

Photo d'archives de Yomiuri Shimbun
Siège de l'Union européenne à Bruxelles

BRUXELLES – Les fabricants de saké japonais risquent d'être confrontés à une interdiction potentielle d'importations vers l'Union européenne à partir de 2030, date à laquelle les propositions de réglementations européennes exigeant la réutilisation et le recyclage des bouteilles et des canettes devraient entrer en vigueur.

Le problème vient des problèmes logistiques liés à la collecte et au lavage local des bouteilles de saké de taille unique pour leur recyclage.

Les réglementations proposées devraient entrer en vigueur dès mars, et le gouvernement japonais, axé sur les exportations, mène une campagne diplomatique pour obtenir une exemption.

Le « Projet de règlement sur les emballages et les déchets d’emballages » est une mesure législative qui obligerait les exploitants commerciaux à réutiliser ou à réutiliser des matériaux recyclés pour les bouteilles, canettes ou autres contenants contenant des boissons et des produits alimentaires à partir de 2030.

Le whisky, les autres spiritueux distillés et le vin seraient exemptés car ce mandat est considéré comme un coup économique majeur pour les producteurs nationaux. Toutefois, le saké japonais importé sera soumis aux règles.

Les autorités japonaises soulignent qu'il est irréaliste d'appliquer la réglementation dans le cas du saké, en raison des coûts prohibitifs liés à la collecte et à la réutilisation des bouteilles standard de 720 millilitres et de 1,8 litre dans les restaurants japonais et d'autres établissements en Europe.

S’il était adopté tel qu’il est actuellement rédigé, le règlement interdirait effectivement les importations de saké.

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Le projet de règlement a été préparé par la Commission européenne, l'organe exécutif de l'Union européenne, avec des amendements adoptés l'année dernière par le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne, composé des ministres du gouvernement.

Les trois parties travaillent actuellement ensemble pour finaliser la réglementation.

Le gouvernement japonais a obtenu la coopération de la Commission européenne dans sa demande d'exemption, mais se heurte à la résistance d'une faction soucieuse de l'environnement au Parlement européen.

La position du Conseil européen reste floue. Un responsable européen a déclaré que la question de savoir comment le saké serait traité ne serait connue « qu'à la dernière minute » avant l'entrée en vigueur de la réglementation.

Le saké est de plus en plus populaire dans le monde, les exportations vers l'Union européenne passant d'environ 1,3 milliard de yens en 2018 à environ 2 milliards de yens en 2022.

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