David J. Dalrymple: La lecture du roman classique est une pandémie dans le temps | Fonctionnalités / divertissement

C’est l’épidémie dont nous souffrions qui m’a poussé à relire le roman d’Albert Camus «La peste» (1948). Ce roman décrit une pandémie dans la ville côtière d’Oran, en Algérie. Camus était au courant des précédentes épidémies de choléra. Il était également conscient de l’interface. Il savait que de telles épidémies « exciteraient à nouveau ses souris ». Donc, ce récit peut être lu littéralement et métaphoriquement comme une métaphore appropriée pour les épidémies de COVID-19 et les récents défis autoritaires à notre démocratie.

Cette peste bubonique fictive s’est transformée en peste pneumonique. Il a été décrit par le narrateur, le Dr Ryo, qui s’occupe des malades. Il se rend compte que la mort ne montre aucune préférence et note comment les pauvres et les riches sont affectés différemment. Remarquer comment les habitants marquaient le temps car la peste semblait sans fin. Il voit comment la peste devient une réalité permanente qui efface les vieilles coutumes et sacrifie les citoyens dans la souffrance et le chagrin. Remarquez le prêtre qui voit la peste comme un fléau de Dieu sur la vie moderne, le journaliste qui souffre de la séparation de la femme qu’il aime et l’ami qui veut corriger l’injustice sociale.

Les lecteurs remarqueront des similitudes avec notre pandémie: le déni personnel et collectif de la crise, l’escalade lente et meurtrière des décès et la réponse inepte des autorités. Ils remarqueront l’auto-isolement responsable pour beaucoup, mais le mépris social des précautions des autres. Il y a des services hospitaliers entiers et du personnel médical et infirmier épuisé. Les services religieux pour les morts sont interdits, les mariages et les débuts reportés et les célébrations saisonnières annulées. Il y a une désorganisation dans l’économie et des restaurants défaillants, car les citoyens craignent la contagion des autres. Les mythes et les théories du complot se développent à partir de l’angoisse des temps instables. L’accès au vaccin vaccinal est lent mais insuffisant. Le virus mortel menace de déstabiliser la société.

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Face à des épidémies comme celle-ci, nous pouvons nous sentir isolés et vulnérables, car nous sentons que nous ne pouvons rien faire. Comment vivre dans ce qui semble être un monde absurde où l’injustice persistante remet en question notre espoir et notre sens du sens. Dans les dernières pages de ce roman, un vieil homme vivant demande: « Que signifie la peste? C’est la vie, c’est tout. »

Cependant, dans le roman se trouvent des images d’abnégation qui pourraient constituer une réponse humaine à la lutte contre la peste. Quand j’ai lu sur les équipes de santé volontaires citoyennes, je me suis souvenu des nombreux services offerts dans notre communauté des trois États: magasins d’alimentation, voisins qui prennent soin des voisins, agences de services qui aident les personnes âgées et vulnérables à trouver un abri et aident intelligemment en ligne. des proches moins habiles à trouver Lors des rendez-vous de vaccination, bien entendu, les agents de première ligne s’occupent des victimes en danger personnel.

Ce livre est important car nous essayons de trouver des ressources morales et émotionnelles face au COVID mais aussi à une pandémie qui «sera» les moteurs autoritaires de notre nation. Nous devons continuer à lire et à relire les travaux de Camus en cette période de pandémie et de polarisation. Camus nous rappelle de rejeter le fatalisme et d’affirmer notre sens de l’action par l’amour et le service pour les autres, en particulier les faibles.

David J. Dalrymple, Ph.

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