Le président américain Joe Biden déclare que la « xénophobie » nuit à l’économie de l’Inde et de la Chine | Actualités économiques

Le président américain Joe Biden a imputé à la xénophobie l’une des principales causes des difficultés économiques en Inde, en Chine, au Japon et en Russie, ajoutant que l’Amérique a bénéficié de la contribution des immigrants et que son économie devrait bien se porter grâce à son ouverture à l’immigration.

Le président américain Joe Biden tient des propos xénophobes à l’égard de l’Inde et de la Chine. (Photo : Agence France-Presse)

New Delhi: Le président américain Joe Biden a accusé la xénophobie d’être le principal obstacle à la croissance économique en Inde, en Chine, en Russie et au Japon, ajoutant que ces pays « ne veulent pas d’immigrés ». Biden a cité l’exemple des États-Unis pour affirmer que le pays a bénéficié des contributions des immigrants.

« Les immigrants sont ce qui nous rend forts », a déclaré Biden lors de son discours lors d’une campagne de collecte de fonds à Washington pour financer sa candidature à la réélection à la présidence des États-Unis. Reuters mentionné.

Prévisions de croissance du FMI

Alors que le Fonds monétaire international s’attend à une croissance de l’économie américaine de 2,7 pour cent au cours de l’exercice en cours, contre 2,5 pour cent l’année dernière, l’institution multilatérale s’attend à une croissance plus lente pour la plupart des grandes économies, dont 0,9 pour cent pour le Japon et 6,8 pour cent pour l’Inde.

Les perspectives de croissance aux États-Unis seraient soutenues par le soutien apporté par la main-d’œuvre immigrée. Plus tôt, lors de sa campagne électorale en Pennsylvanie, aux États-Unis, Biden avait qualifié la Chine de xénophobe et avait souligné les problèmes économiques rencontrés par la puissance asiatique.

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Biden contre Trump

Biden cherche à être réélu sur un fond plus large d’opposition à la xénophobie, contrairement à la forte position anti-immigration de son rival républicain, Donald Trump.

Tout au long de son mandat de quatre ans, Biden a assoupli sa position en matière d’immigration et modifié ses politiques de libération conditionnelle, permettant aux immigrants d’entrer légalement aux États-Unis sous certaines conditions, notamment pour des raisons humanitaires.

Trump a promis de relancer le programme « Rester au Mexique » s’il est réélu au poste de président américain. Cette politique permettait aux autorités américaines de maintenir les demandeurs d’asile au Mexique jusqu’à ce que leur cas soit résolu.

Il prévoit également de relancer la politique de l’article 42 qui permet aux autorités américaines de renvoyer des migrants au Mexique sans leur donner la possibilité de demander l’asile. Cette politique a été introduite pendant la pandémie de COVID-19.

Selon un sondage Gallup, l’immigration reste la question la plus polarisante de la politique américaine sur la liste des principaux problèmes. Alors que 8 % des démocrates étaient susceptibles de citer l’immigration comme le problème le plus important de la politique américaine, les républicains étaient 48 %.

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