Il est à noter que les relations entre Alger et Ankara ont été tendues sur fond de rencontres entre représentants des autorités turques et membres du mouvement Rashad.
Les autorités algériennes qualifient le mouvement Rachad de groupe extrémiste menaçant la sécurité nationale.
Des sources bien informées ont indiqué au journal algérien Al-Khabar que les réunions ont eu lieu à deux reprises à Istanbul et à Antalya, où les deux parties ont discuté des moyens de soutenir l’organisation pour l’implanter en Algérie.
Le journal rapporte que les autorités algériennes ont eu connaissance de cette rencontre, qui devrait engendrer des tensions entre les deux pays.
Les sources ont également indiqué que le régime turc du président Recep Tayyip Erdogan aurait décidé d’ajouter l’Algérie à sa liste de nouvelle cible en Afrique du Nord et souhaite mobiliser les cellules dormantes de cette organisation.
Les sources ont déclaré que la Turquie tente de s’immiscer à distance dans les affaires intérieures de l’Algérie et de déstabiliser le pays.
Les sources ont considéré que l’accueil de membres du mouvement Rashad est considéré comme une provocation qui entraînera la suspension des relations entre les deux pays, surtout au moment où des fuites indiquent que l’Algérie tente d’inscrire le mouvement sur la liste des organisations terroristes.
Mais tout indique que les relations bilatérales entre l’Algérie et Ankara sont devenues exemplaires en matière de consultation politique, de coordination sécuritaire et de coopération qui inclut plusieurs domaines stratégiques.
Au début du mois, le Conseil suprême de sécurité, dirigé par le président Abdelmadjid Tebboune, a mis en garde contre les « activités subversives » menées par « des mouvements illégitimes proches du terrorisme… exploités sur une base hebdomadaire ». [Hirak] « Marches ».
Le Conseil a condamné les « cercles sécessionnistes », en référence au mouvement Rashad et à un autre groupe cherchant l’indépendance de la région de Kabylie.
Tebboune a souligné que l’Etat ne tolérera pas ces dérives qui n’ont aucun rapport avec la démocratie et les droits de l’homme, appelant à « l’application immédiate et stricte de la loi » pour mettre un terme à de telles activités.
Tebboune a prévenu que « l’État sera têtu ».
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