Une écolière de 13 ans a admis avoir menti au sujet d’un professeur de français décapité après lui avoir montré des dessins animés du prophète Mahomet, selon l’avocat de la jeune fille. Samuel PattiUn professeur de lycée dans une ville proche de Paris a été tué en octobre dernier par un extrémiste Adolescent tchétchène Après avoir présenté les dessins aux élèves lors d’un cours d’éducation civique sur la liberté d’expression.
La jeune fille non identifiée a déclaré à la police qu’elle avait menti sur le fait d’être dans la classe Patti a été faussement accusée d’avoir demandé à des enfants musulmans de quitter la salle de classe pendant que les photos étaient montrées.
Son père, qui est accusé du meurtre, a publié plusieurs vidéos incendiaires sur Facebook sur la base du témoignage de sa fille qui a identifié Patty.
« Tout dans l’enquête a montré qu’elle avait menti trop tôt », a déclaré mardi à la radio RTL Virginie Le Roy, l’avocate de la famille Patti.
Elle a dit qu’elle était «sceptique» quant à la version des événements que la jeune fille a racontée. « Elle a menti parce qu’elle se sentait prise dans une spirale parce que ses camarades de classe lui avaient demandé d’être son porte-parole », a déclaré lundi à l’AFP l’avocat de la jeune fille, Mpiko Tabula.
Le Roy a ajouté: « Un porte-parole de quoi? Sur les mensonges et les événements qui ne se sont jamais produits? Cette interprétation ne me convainc pas, mais me met en colère parce que les faits sont graves, ils sont tragiques. »
Le meurtre de Patty a choqué la France et conduit à un nouveau débat sur la liberté d’expression, l’intégration d’un grand nombre de musulmans en France et le rôle des médias sociaux dans la haine.
Patty a été assassinée à Conflans-Saint-Honorine par un extrémiste musulman russe de 18 ans qui avait regardé la campagne en ligne contre l’enseignant lancée par le père de l’élève et un autre homme, un prédicateur islamique bien connu.
Les deux personnes à l’origine des vidéos Facebook ont été accusées de « complicité de meurtre » en raison de leurs publications et sont en attente de jugement en prison, tandis que l’étudiant a été accusé de diffamation.
Le tueur a été abattu par la police.
Un nouveau projet de loi sur la sécurité en discussion au Parlement français ferait un délit de publier des informations en ligne sur un employé du gouvernement sur Internet en sachant que cela pourrait leur causer du tort.
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