Alger: Environ huit militants algériens issus des manifestations pro-démocratie qui ont renversé le dernier président du pays ont été placés en détention provisoire et six ont été libérés sous contrôle judiciaire, a annoncé vendredi leur avocat. Ils ont été arrêtés entre le 8 et le 15 juillet à Bejaia, à 220 kilomètres à l’est d’Alger, la capitale.
La défenseuse des droits humains Meera Mognache, ainsi que sept autres militants, ont été placés en détention provisoire jeudi par un juge de première instance du tribunal de Sidi M’Hammet, à Alger, a déclaré l’avocate Fetta Sadat.
Le mouvement de protestation, connu sous le nom de Hiraq, a éclaté en février 2019 et a contraint le président de longue date Abdelaziz Bouteflika à démissionner après 60 jours. L’opposition a continué de faire pression en faveur de réformes, mais elle a diminué pendant la pandémie de Covid.
Le Comité national pour la libération des prisonniers (CNLD) a déclaré que les huit condamnés avaient été libérés de prison le mois dernier après trois ans de prison pour avoir participé à des manifestations en faveur de la démocratie.
Un lanceur d’alerte de 16 ans qui a documenté les prisons politiques algériennes sur sa page de réseau social fait partie des personnes libérées sous contrôle judiciaire, a indiqué Sadate. Les médias locaux ont rapporté que le groupe avait été inculpé en vertu de la loi de 2021 sur le « terrorisme ».
L’année dernière, l’ONU Un expert a appelé à l’abrogation de l’article, qui « élargit la définition du terrorisme », et a exhorté le gouvernement algérien à gracier les personnes reconnues coupables ou arrêtées pour avoir participé à des manifestations en faveur de la démocratie.
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