Pas de ligne franco-algérienne |

PARIS – Le président français Emmanuel Macron a déclaré que la France ne s’était «jamais repenti ni nié» son passé colonial en Algérie et que les relations entre les deux pays se refroidissaient clairement le 1er juillet, 60e anniversaire de l’indépendance de l’Afrique du Nord par rapport à la domination française en 1962.

Il y a dix jours, le voyage d’escrime du Premier ministre français Jean Costex à Alger a été reporté «pour des raisons de santé». Ceci est un exemple de COVID diplomatique car aucune nouvelle date n’a été fixée. A la demande des Algériens, la délégation française a été réduite à quatre membres, dont Costex, qui a arrêté le voyage d’Alger à la dernière minute.

La France est catégorique dans une déclaration du ministre algérien du Travail Haschemi Tajoub, qui a déclaré la France «ennemie traditionnelle et éternelle» des Algériens.

Macron a déclaré dimanche au Picaro qu’une telle déclaration était « inacceptable ». Le désir de réconciliation en France et en Algérie a été « largement partagé », notamment par le président Abdelmadjit Deboun, qui a en outre souligné qu ‘ »il est vrai qu’il (Debown) doit rendre compte d’une certaine opposition ».

Ces derniers mois, Emmanuel Macron a mené une série «d’actions de codage» pour tenter de «corriger les souvenirs». Un rapport exclusif soumis en janvier par l’historien Benjamin Stora comprenait plusieurs plans sur la façon dont cela pourrait se produire.

Macron a déclaré au Picaro: « Ne vous y trompez pas, il y a un problème franco-français derrière le problème franco-algérien en premier lieu. Au fond, on ne répare pas les souvenirs brisés ou on ne crée pas un discours national uniforme… La mémoire brisée est la mémoire des Beats-Noirs, des Herkis, (auxiliaires locaux qui ont servi dans les forces françaises), des dessinateurs, des militaires français, puis des Algériens venus France, les enfants de cette colonie, les enfants des jumeaux.

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«Je n’ai ni remords ni déni. Je crois au principe de la reconnaissance, cela renforce notre nation », a-t-il ajouté.

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