Le Royaume du Maroc s’efforcera de répondre à ses besoins énergétiques, l’Algérie s’apprêtant à finaliser un accord de transport de gaz pour le gazoduc Maghreb-Europe (GME) plus tard ce mois-ci, rapporte le Financial Times.
L’Algérie et le Maroc ont vu leurs relations se dégrader ces dernières semaines, Alger coupant les relations diplomatiques, fermant son ciel aux compagnies aériennes marocaines et ne renouvelant pas l’accord GME avec le Maroc et l’Espagne, qui expire en octobre. 31.
Construits par l’Espagne en 1996, les serpents GME livrent du gaz algérien à l’Espagne et au Portugal via le Maroc. L’Algérie dépend du gazoduc direct de l’Algérie à l’Espagne pour fournir du gaz et, dans une moindre mesure, du GNL à la péninsule ibérique.
Grâce à GME et MEDGAZ, l’Algérie a une exportation combinée d’environ 20 milliards de mètres cubes (Gcm) (12 Gcm pour GME et 8 Gcm pour MEDGAZ), selon l’Oxford Institute for Energy Research.
Le Maroc reçoit moins de 10 % du gaz GME pour ses besoins énergétiques. Le Financial Times, basé à Londres, rapporte que le royaume d’Afrique du Nord pourrait se rabattre sur les centrales au charbon et éventuellement revenir à d’autres sources de combustibles fossiles pour les centrales alimentées par le gaz algérien.
Cependant, les menaces algériennes frapperont durement les consommateurs espagnols, surtout pendant la pointe hivernale.
« Les consommateurs espagnols sont déjà en colère contre les prix élevés de l’électricité, qui ont incité Madrid à imposer une taxe unique d’environ 3 milliards de yens sur les bénéfices des sociétés énergétiques espagnoles », ont rapporté les médias financiers basés à Londres.
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