Le Front des forces socialistes (FFS), le plus ancien parti d’opposition d’Algérie, a annoncé samedi sa décision de boycotter les élections anticipées à l’Assemblée prévues le 12 juin.
Le communiqué disait: « Les élections ne sont pas une solution à la crise multidimensionnelle que traverse le pays. Par conséquent, les forces socialistes ne peuvent pas prendre la tête de ces élections. »
Selon le communiqué, le parti a exigé que «des mesures soient prises pour permettre au peuple algérien d’exercer librement son droit à l’autodétermination, notamment pour assurer le respect des libertés fondamentales, un accès équitable de tous les acteurs politiques et sociaux et engager un dialogue global. . «
Après la dissolution de la Chambre des représentants au parlement le 21 février, le président Abdelmadjit Deboun a appelé à des élections anticipées à l’Assemblée pour tenter de reprendre le contrôle après la reprise des manifestations.
Le FFS a rejoint d’autres partis d’opposition qui ont déjà annoncé leur intention de boycotter les élections du 12 juin, notamment le Rassemblement pour la culture et la démocratie et le Parti travailliste.
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