Nabil Karoy, qui a terminé deuxième de l’élection présidentielle tunisienne de 2019, a été accusé d' »être entré illégalement dans le pays » en Algérie voisine, ont rapporté dimanche les médias locaux. Karoy et son frère Ghazi, M.P. Les avocats de Constantine n’ont pas pu être joints dans l’immédiat pour commenter.
En juillet, l’ancien rival de Karo, le président Guiz Saeed, a suspendu le Parlement et délégué des pouvoirs pour nettoyer la lutte contre la corruption en arrêtant et en interdisant des juges, des députés et des hommes d’affaires. Karoi a été arrêté par la police des frontières algérienne fin août et la Tunisie a émis un mandat d’arrêt le lendemain.
L’Algérie et la Tunisie sont liées par le traité d’expulsion de « toute personne accusée ou inculpée » d’un autre pays. Toute demande de remise doit être accompagnée d’un « document officiel des autorités ».
Karoy a fondé Nesma TV, une chaîne tunisienne privée appartenant à l’ancien Premier ministre italien Silvio Berlusconi. Il fait l’objet d’une enquête depuis 2017 dans une affaire de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale. Il a été arrêté en 2019 et a passé plus d’un mois en prison au plus fort de la campagne électorale présidentielle. Il a été libéré mais a été de nouveau arrêté en décembre dernier et placé en détention provisoire pendant six mois avant d’être à nouveau libéré en juin.
Karoy est arrivé deuxième aux élections de 2019 pour Saeed, professeur de droit à la retraite et nouveau venu politique, alors que les électeurs ont rejeté la classe politique qui a régné après la révolution de 2011.
AFP
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