En Algérie, la gestion des déchets est une préoccupation. Le ministère algérien de l’Environnement estime que si la quantité de déchets ménagers et assimilés (DMA) dans le pays dépasse les 13 millions de tonnes d’ici 2018, elle atteindra 20 millions de tonnes d’ici 203 si des mesures fortes ne sont pas prises. Dans le pays, avec une population d’environ 8 millions d’habitants d’ici 2020, toutes les villes, en particulier la capitale et la plus grande ville du pays, Alger, partagent les responsabilités.
Cette situation a incité la commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale algérienne (APN) à procéder à un examen le 23 novembre.e, 3321 dinars algériens (plus de 209,2 millions d’euros) pour la mise en place d’installations de gestion des déchets à Alger dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2022, 2021.
Réduire la pollution à Alger
Selon la ministre algérienne de l’Environnement Samia Moulfi, l’essentiel des fonds servira à construire les 30 milliards de dinars algériens (plus de 190 millions d’euros) pour construire un complexe intégré de gestion des déchets (WSP). A travers ce projet, le gouvernement algérien espère éviter l’enfouissement des terres dans la capitale, Alger.
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Les 3 milliards de dinars algériens restants serviront à construire les réservoirs 3 et 4 du Centre d’Enfouissement Technique (CET) d’Hamici à Alger. Le site est équipé de bennes, d’un pont lesté et de trois lignes de tri d’une capacité de 24 tonnes par heure. L’ensemble des équipements couvre une superficie de 95 hectares avec une capacité de 10 millions de tonnes par an. Le TEC traite également les fuites (zone liquide hautement concentrée provenant des déchets) pour contrôler la dégradation de l’environnement. La capacité de la station de traitement des lixiviats est de 80 m3 Par jour.
Inès Magoum
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