Algérie : le pays ambitionne d’irriguer 60 % de ses terres avec des eaux usées traitées d’ici 2030

C’est une bonne nouvelle pour les agriculteurs algériens. Dans exactement six ans, 60 % de l’eau utilisée pour l’irrigation devra provenir de stations d’épuration. Cela sera dû en grande partie au plan spécial de réutilisation des eaux usées traitées, entendu et accepté par la Commission de l'habitat, de l'équipement, de l'hydraulique et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée populaire nationale d'Algérie (APN) le 8 février 2024. .

Cette initiative, considérée comme de première importance, intervient à un moment où la situation de sécheresse est dramatique pour de nombreux secteurs agricoles de ce pays d'Afrique du Nord, notamment la culture céréalière, l'arboriculture et autres. Un approvisionnement constant en eau pour les cultures est donc essentiel.

La première phase du projet, qui se déroulera en 2023, 2024, 2025 et 2026, verra la réhabilitation de plusieurs stations d'épuration agricoles, industrielles et urbaines et le transport des effluents traités vers les zones agricoles. Barrage vert et irrigation des espaces verts en Algérie. « Ce projet spécial prend en compte l'ensemble des stations d'épuration d'El Daref, Annaba et Mila qui relèvent de la compétence de l'Autorité de l'Habitat, de l'Equipement, de l'Hydraulique et de l'Aménagement du Territoire de l'APN »La ministre algérienne chargée des relations avec le Parlement, Besma Azouar, s'explique.

L'investissement initial est de 235 millions d'euros

Cette partie du projet comprend également l'intégration de systèmes tertiaires dans certaines raffineries. Un investissement initial de 34 milliards de dinars algériens (environ 235 millions d'euros) a été approuvé pour financer l'ensemble du projet. Le ministère algérien de l'Hydraulique prépare actuellement les dossiers techniques et les appels d'offres pour le projet hydraulique. La deuxième phase du projet se poursuivra jusqu'en 2030. Les détails doivent encore être réglés.

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Le ministre algérien de l'Hydraulique, Taha Derbal, a également fait état d'autres projets menés en Algérie pour faire face au stress hydrique. Il comprend également un projet de raccordement de la station d'épuration d'El-Allalic au complexe sidérurgique de Sider. « Inspection et réhabilitation de la station d'épuration d'Annaba et amélioration des installations de collecte des eaux usées et d'épuration des eaux usées de la zone agricole de Bounamoussa et du complexe sidérurgique d'El Hadjar » projet.

A terme, cet autre projet couvrira 30 000 m3 L'eau par jour pour le complexe Sider el-Hajar s'étend jusqu'à 60 000 m3 par jour, ainsi que 20 000 m3 Irrigation dans la région de Bounamoussa autour d'El-Bouni et 30 000 m.3 Autour d’El Hadjar, il faut irriguer 2 300 hectares de terres agricoles par jour. Pour renforcer le système de protection du barrage de Beni Haroun, il est prévu de construire trois stations d'épuration au sud de la wilaya de Mila à Telikma, Datjenanet et Selkoum Light. Le barrage mesure 118 m de haut et a une capacité de stockage de 960 millions de m33.

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Toutes ces installations viendront appuyer celles existantes en Algérie. 29ème placeÈme Le pays d'Abdelmadjid Debon se situe dans la « zone rouge » en matière de stress hydrique selon le World Resources Institute (WRI) et travaille au dessalement de l'eau de mer pour atténuer la pénurie d'eau. D’ici 2030, les autorités algériennes ambitionnent de dessaler l’eau de mer pour couvrir 60 % de ses besoins en eau potable.

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Inez Magoom

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