Aujourd’hui, samedi, l’Algérie a exprimé son « rejet catégorique des ingérences inacceptables dans ses affaires intérieures », à la suite des déclarations non réfutées attribuées par plusieurs sources françaises, nommément, au président de la République française, a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.
« Suite aux déclarations irréfutables attribuées par de nombreuses sources françaises au président de la République française, l’Algérie exprime son rejet catégorique de l’ingérence inacceptable dans ses affaires intérieures à travers ces propos », indique le communiqué de la présidence.
La Présidence de la République a souligné que « les déclarations susmentionnées constituent une atteinte intolérable à la mémoire des 5 630 mille braves martyrs qui ont sacrifié leur vie dans leur résistance héroïque à l’invasion coloniale française ainsi qu’à la glorieuse révolution de libération nationale ».
« Les crimes coloniaux de la France en Algérie sont innombrables et conformes aux définitions les plus exigeantes du génocide contre l’humanité. Ces crimes, qui ne sont pas soumis à prescription, ne peuvent faire l’objet de manipulation des faits ou d’explications atténuantes.
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Quant à la Présidence de la République, « la tendance à la nostalgie des Algériens français et de ceux qui veulent se rendre à l’indépendance complète dans laquelle les Algériens ont gagné au prix d’une grande lutte, se manifeste par de vaines tentatives pour cacher les abus et les massacres, brûler les gens, la destruction de villages, des centaines d’« Orador-sur-Glane », la destruction massive des tribus résistantes, qui sont des génocides en série que l’usage acrobatique de mots et d’abréviations politiques ne saura cacher.
Par ailleurs, les appréciations superficielles et les déclarations approximatives et biaisées sur la construction de l’État national algérien et l’affirmation de l’identité nationale s’inscrivent dans une conception dominante et dépassée des relations entre États et ne peuvent en aucun cas être compatibles avec l’engagement ferme de l’Algérie en faveur de l’égalité souveraine. entre les états.
Ces déclarations malheureuses, qui sont fondamentalement contraires aux principes qui devraient régir une éventuelle coopération algéro-française de mémoire, ont l’erreur irréparable d’incliner à promouvoir une version apologétique du colonialisme au détriment de la vision que pose l’histoire de la légitimité de la lutte de libération nationale, alors que rien ni personne ne peut absoudre les puissances coloniales de leurs crimes, dont les massacres du 17 octobre à Paris, que l’Algérie et la communauté algérienne fondée en France s’apprêtent à commémorer dignement. dit la République.
« Face à la situation particulièrement inacceptable résultant de ces déclarations irresponsables, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décidé de convoquer immédiatement l’ambassadeur d’Algérie en République française pour des consultations.