Algérie Mise à jour économique – Octobre 2021

L’économie algérienne connaît une reprise fragile, soutenue par une reprise de la production de pétrole et de gaz, des exportations et des prix. Outre la hausse des prix du pétrole, la dépréciation continue du taux de change et les politiques de pression sur les importations ont allégé les besoins de financement extérieur et budgétaire, mais ont contribué à une augmentation significative de l’inflation. Dans un contexte d’incertitude économique prolongée, l’accélération de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement sera essentielle pour soutenir la reprise, sortir de la dépendance vis-à-vis des exportations d’hydrocarbures et rétablir l’équilibre macroéconomique, tout en préservant les acquis sociaux.

DEVELOPPEMENTS récents

En 2021, une forte reprise des prix mondiaux du pétrole et du gaz et de la demande apportera un soulagement temporaire à l’économie algérienne, ainsi qu’une opportunité pour le nouveau gouvernement d’entreprendre des réformes structurelles majeures. Au premier trimestre 2021, le PIB s’est légèrement redressé après une contraction de 4,9% en 2020, l’augmentation de la production de gaz naturel s’ajoutant à l’augmentation des quotas de production de pétrole brut de l’OPEP pour stimuler la production et les exportations d’hydrocarbures. Soutenu par la levée des mesures de confinement, le PIB hors hydrocarbures a timidement atteint les niveaux du premier trimestre 2019, avec une reprise du secteur de la construction et de l’activité industrielle dépassant les performances du secteur des services.

perspectives

Une reprise fragile est attendue en 2021 et 2022, dans un contexte de reprise modeste dans les secteurs hors hydrocarbures et d’une forte reprise dans le secteur des hydrocarbures. Ce dernier reprenant son déclin structurel, la croissance du PIB devrait ralentir. Malgré l’accélération de la vaccination contre le coronavirus, la baisse de l’emploi et des revenus des entreprises limitera la consommation et l’investissement privés, tandis que l’espace budgétaire limité limitera la reprise de l’investissement public. La dépréciation continue du taux de change et la hausse des prix des hydrocarbures contribueront à contenir le déficit budgétaire global, car la hausse des recettes des hydrocarbures compense l’augmentation des dépenses publiques et des passifs éventuels réalisés.

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Groupe de la Banque mondiale Partagez ce contenu sur 07 octobre 2021 Il est seul responsable des informations qui y sont contenues. Distribué à travers général, non modifié et non modifié, daté 07 octobre 2021, 14:36:04 UTC.

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