Alger – Le Front de libération nationale (FLN) a pris la tête des élections législatives du 12 juin, tandis que les indépendants créaient la surprise de devenir la deuxième force politique du pays. Les résultats obtenus par les pigistes sont sans précédent en Algérie.
Avec l’annonce par la Commission électorale nationale indépendante, mardi, de la tenue des primaires, le tableau est devenu clair concernant la prochaine Assemblée populaire nationale dans son neuvième organe législatif, qui ne connaîtra pas la majorité absolue.
Le parti Front de libération nationale a remporté 105 sièges, suivi des indépendants qui ont obtenu 78 sièges, pour la première fois dans l’histoire du parlement du pays.
Les résultats des élections du 12 juin annoncés mardi (bien que provisoires jusqu’à approbation par le Conseil constitutionnel) ont apporté une nouvelle scène parlementaire.
Le « vieux » parti FLN, qui a remporté 161 sièges (sur un total de 462) dans l’ancienne Assemblée populaire nationale, a vu sa part chuter à 105 sièges.
Selon les observateurs, cette baisse reflète la « perte politique » du parti FLN, même si le parti a conservé la première place en termes de sièges.
Le président de la République s’est engagé à financer la campagne des candidats indépendants de moins de 40 ans dans le but d’éliminer l’argent corrompu de la politique.
Par ailleurs, le mouvement Society for Peace a maintenu sa troisième position, comme lors des précédentes élections législatives (dans le cadre de son alliance avec le parti Change Front). Le parti MSP a remporté de 34 à 64 sièges.
Avec 57 sièges, le RND n’a pas réussi à maintenir le nombre de sièges qu’il avait remportés lors des précédentes élections législatives (100 sièges aux précédentes élections législatives).
Les partis autrefois dominants qui ont remporté une majorité parlementaire dans le passé se contentent désormais de partager la plupart des sièges avec des indépendants.
Dans cette nouvelle législature, la Chambre des députés exercera ses missions avec une composition différente, caractérisée par l’émergence de partis politiques qui pèseront sur les principales politiques du gouvernement.
Des partis sont apparus comme le Parti du futur, qui a remporté 48 sièges, et le Mouvement Bina, qui a remporté 40 sièges.
Elle note également la présence d’autres partis nouvellement agréés, comme le Parti de la voix du peuple (PVP) qui a remporté trois sièges, tandis que d’autres partis n’ont pas obtenu de sièges comme le Parti du rassemblement d’Amal en Algérie (TAJ).