L’Algérie veut accélérer la valorisation énergétique des déchets solides. Le pays veut promouvoir la pratique de réduction de la pollution, qui se généralise, avec une production annuelle de plus de 13,1 millions de tonnes d’ordures ménagères selon l’Agence nationale des déchets (AND). C’est ce qui justifie le partenariat entre cette entreprise publique et le Commissariat aux Energies Renouvelables et à l’Efficacité Energétique (CEREFE). Dans le cadre de cette alliance, les deux partenaires s’engagent à favoriser la valorisation énergétique des déchets organiques.
A cet effet, l’AND et le CEREFE se sont mis d’accord pour élaborer un plan d’action commun, qui contribuera également à réduire la pollution en Algérie. Selon Amal Asmaa, directrice du développement de l’économie verte à l’AND, ce plan permettra de généraliser le procédé de valorisation énergétique des déchets organiques en Algérie.
Quelques projets pilotes au niveau des CET
Premièrement, le biogaz est obtenu par fermentation de matières organiques. Ce processus naturel, également appelé « méthanisation », se produit lorsque la matière organique (ordures ménagères, bois et végétaux) est privée d’oxygène et se décompose à l’aide de bactéries. Le biogaz est ensuite brûlé et l’énergie libérée est utilisée pour alimenter un générateur afin de produire de l’électricité. Le biogaz peut également être utilisé comme carburant pour les véhicules au gaz naturel (GNV) ou injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel. Amal ajoute des noms.
L’AND et le CEREFE mèneront également des études sur la production d’énergie verte et lanceront des projets pilotes au niveau des Centres Techniques de Débarquement (CET), notamment dans la Vallée de la Vallée. Cette décharge fait l’objet d’un projet de modernisation et d’agrandissement depuis mars 2022. Par ailleurs, des formations sont prévues dans le cadre de cet accord dans le but d’échanger « efficacement » les expériences entre les deux organismes.
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L’Algérie ambitionne de valoriser 30% de ses déchets ménagers d’ici 2035, indique W. D’autres types de déchets ne sont pas exclus. Avec 14 000 sociétés actives de gestion des déchets, le gouvernement algérien prévoit également de recycler 80 % des déchets dangereux (médicaments, produits phytosanitaires, oléagineux) et 50 % des déchets inertes (ciment, briques, céramiques, tuiles, etc.) dans le même délai. .
Énas Magum
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