Cameroun, Algérie, Sénégal, Côte d’Ivoire… qui va gagner ?

L’Algérie a donc été prévenue. Force est de constater que seules deux équipes maghrébines ont été sacrées dans la région subsaharienne du continent : le Maroc en Éthiopie en 1976 et l’Égypte au Burkina Faso en 1998, puis le Ghana en 2008 et enfin l’Angola en 2010.

Algérie, Coup de coeur

Après tout, cette 33e édition de la CAN algérienne est considérée comme une option objective car elle n’a montré aucune faiblesse depuis sa victoire contre le Sénégal (1-0) au Caire en juillet 2019.

Wahid Halilhotsik, le sélectionneur du Maroc, a soigneusement omis le nom de l’équipe algérienne qu’il a entraînée de 2011 à 2014, mais l’a dit lui-même pour des raisons liées à de véritables préoccupations politiques au milieu du conflit entre les gouvernements marocain et algérien.

Les Fennecs ont continué à bien jouer, marquant de nombreux buts mais ne réussissant pas à s’écarter de ses principes par la force personnelle (Riyad Mahrez, Sofian Fekauli, Islam Slimani et Bagdad Bounetza) et le charisme de leur entraîneur. Je joue depuis que j’ai gagné en Egypte.

Les Algériens, emmenés par Djamel Belmadi, jugent la position favorable, tout en sachant que la CAN est une compétition capable de réserver des surprises. Contrairement à l’Egypte, au Maroc, au Sénégal, au Cameroun ou à la Côte d’Ivoire, en 2019, Mahrez et ses coéquipiers n’étaient pas mentionnés dans les favoris, ils en sont donc un parfait exemple. Cameron est sorti de la compétition au Gabon avec un trophée que personne – ou presque – n’attendait, et la Zambie a dansé dans le ventre des éléphants ivoiriens en 2012.

L’effet Samuel Eto’o ?

Beaucoup prédisent qu’un grand nom sera au sommet du football africain le 6 février plutôt que de sortir de nulle part. Cameron se souvient immédiatement qu’il ne s’agissait pas seulement de jouer à domicile – un avantage dont seule l’Egypte pouvait profiter en 2006. Les lions indisciplinés sortent très poliment en 2021 et ils sont magnifiques sur le papier. Les Camerounais misent aussi, avec une touche de superstition qui vient souvent chez les footballeurs sur l’effet Samuel Eto’o. Il a été élu président de la Fécafoot le 11 décembre et est connu à deux reprises pour avoir fait partie de l’équipe gagnante de la CAN (2000 et 2002).

Parmi les autres concurrents, toutes les grandes nations africaines – à l’exception de l’Afrique du Sud et de la RDC (deux anciens vainqueurs) – se sont qualifiées, avec le Sénégal, les finalistes en 2019, se distinguant l’Egypte, le Maroc, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et le Nigeria et le Ghana, mais pas dans un ordre particulier, car la prédiction est une science subjective.

Le football étant un sport d’équipe, la liste de ceux qui pourraient perturber l’ordre établi, à l’image des zombies en 2012, reste à découvrir : le Mali, le Burkina Faso, le Gabon et la Guinée ont des profils. Les deux premiers ont une équipe soudée, les autres sont Pierre-Emerick Abameyang et des personnalités de classe mondiale à Nabi Keita.

Les domaines restants sont des habitués (Cap Vert, Guinée-Bissau, Zimbabwe), quelques rapatriés (Sierra Leone, Malawi, Soudan, Éthiopie, Guinée équatoriale), 2019 (Mauritanie) et deux nouveaux venus, la Gambie et les Comores. Les ambitions de ce petit monde sont évidemment très éloignées des autres participants.

Dispositions désorganisées

Cameron, qui doit accueillir le tournoi en 2019, a été poliment mais fermement appelé à plusieurs reprises par la Confédération africaine de football (CAF) à accélérer le processus, parfois inquiète par des rumeurs d’annulation, de délocalisation ou de report, notamment par Le président de la FIFA Gianni Infante. Malgré la pression de certains des clubs européens les plus puissants et inquiet de voir leurs joueurs partir pendant plusieurs semaines, Yaoundé est resté déterminé à organiser le match jusqu’à la finale.

Mais cela a perturbé la production de nombreuses équipes, les obligeant à attendre le 3 janvier au lieu du 27 décembre. L’épidémie de Covit-19 a fait le reste en annulant plusieurs matches amicaux (Algérie-Gambie, Côte d’Ivoire-Comores, Gambie-Syrie).

Enfin, quatre entraîneurs, le Français Hubert Velud (Soudan), Diier Six (Guinée), Corentin Martins (Mauritanie) et l’Allemand Gernot Rohr (Nigeria) qualifiés pour leur effectif, ont été écartés de la CAN il y a quelques semaines. Que se passera-t-il après le match, comme en 2019, une prévision du moment où d’autres têtes tomberont

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *