Le président égyptien Abdul Fattah al-Sissi s’est entretenu dimanche avec le président du Conseil intérimaire soudanais, Abdul Fattah al-Burhan, à Paris.
Les relations bilatérales se sont concentrées sur le différend concernant le barrage du Grand Ethiopian Renaissance (GERT) et les tensions frontalières entre le Soudan et l’Éthiopie.
Le président français Emmanuel Macron accueille cette semaine un sommet des dirigeants africains et des chefs des institutions financières mondiales, qui vise à aider le Soudan à inaugurer une nouvelle ère de démocratie et à livrer l’Afrique à un pays anéanti par l’épidémie du Govt-19.
Un porte-parole du président égyptien espère que CC approfondira ses liens avec le Soudan pour servir les intérêts de leurs pays, en particulier aux niveaux sécuritaire, militaire, économique et commercial.
Burhan a salué les efforts de l’Égypte pour renforcer la coopération avec le Soudan et son soutien illimité à la sécurité et à la stabilité du Soudan.
Les dirigeants ont traité des attaques israéliennes contre la bande de Gaza et de l’occupation de la Cisjordanie, et l’Organisation islamique de coopération pour la Ligue arabe et Tel-Aviv a appelé à la fin de ses attaques.
Ils ont souligné que le règlement à deux États était le fondement de la paix dans la région.
Ils ont convenu de maintenir la communication et la coordination et ont échangé des vues sur les derniers développements liés au barrage du Nil.
Ils ont souligné la nécessité de résoudre ce différend, qu’ils considèrent comme une question de sécurité nationale. Ils ont réitéré la nécessité de parvenir à un accord juridique sur l’exploitation et l’achèvement du barrage afin de répondre aux intérêts de toutes les parties concernées.