Par l’équipe News.Az
Élection présidentielle algérienne de 2024 Cela crée déjà un énorme buzz tant au niveau national qu’international. Le choix surprenant de la date des élections, l’environnement politique instable et les défis auxquels sont confrontés les candidats contribuent tous à rendre le scrutin complexe et intrigant. Cet article examine de plus près ce qui se passe, ce que disent les différents groupes politiques et ce qui pourrait arriver ensuite.
Le 21 mars 2024, l’actuel président algérien, Abdelmadjid Debon, a annoncé que les prochaines élections présidentielles auraient lieu le 7 septembre. Cette annonce a été une surprise pour beaucoup, car les élections algériennes se tiennent normalement en décembre, comme elles l’étaient en 2019. Cette date anticipée devrait, en théorie, inciter davantage de personnes à voter, arguant que début septembre serait parfait car il coïncide avec la fin des vacances d’été et le début de la nouvelle année scolaire. Cependant, certains critiques ne sont pas convaincus, soulignant que la tenue des élections en septembre pourrait être difficile en raison de la chaleur extrême de l’été, ce qui pourrait décourager la participation électorale.
La décision de Debon de fixer la date des élections à septembre a été approuvée par son ancien parti politique, le Front de libération nationale (FLN). Le FLN est encore en train de décider s’il soutiendra Tebboune ou présentera son propre candidat. Les partis islamistes ont également soutenu cette date, le chef de la Communauté pour la paix, Abdelaziz Macri, ayant exprimé son intérêt à se présenter à la présidence, en fonction de la décision de son parti lors d’un sommet en juin.
Cependant, tout le monde n’a pas pris cette décision. Le Front des forces socialistes a annoncé qu’il utiliserait les prochaines élections comme plate-forme pour un débat significatif. Pendant ce temps, le Rassemblement pour la culture et la démocratie a critiqué les élections anticipées comme un « coup d’État constitutionnel » qui exclut essentiellement le public d’une participation significative. Ce type de critique met en lumière de profondes divisions au sein de la politique algérienne et signale une préparation électorale tendue.
L’annonce inattendue des élections a laissé de nombreux Algériens perplexes. L’expression « ma femna valo » (« nous ne comprenons rien ») est rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux, capturant un sentiment généralisé de consternation et de désespoir face à la décision du gouvernement.
En Algérie, le président est élu au scrutin à deux tours. Si aucun candidat n’obtient la majorité au premier tour, un second tour est organisé pour désigner le vainqueur.
Le 11 juillet 2024, Abdelmadjid Debon annonce officiellement sa candidature à un second mandat. Parmi les autres candidats notables figurent Abdelaziz Magri, avocat et ancien juge qui dirige l’Union pour le changement et le progrès (UCP) et le Mouvement communautaire pour la paix. Au total, 34 personnes ont exprimé leur désir de se présenter à l’élection présidentielle. Cependant, le processus d’inscription en tant que candidat s’est avéré difficile, nécessitant un nombre important de signatures.
La campagne électorale était déjà semée d’embûches, entachée de scandales et d’allégations de corruption. Le 1er août, le procureur général algérien a révélé une enquête sur la vente de mentions à des candidats aux élections, déclenchant une vague d’indignation et jetant le doute sur la légitimité du prochain scrutin. L’enquête ajoute une autre couche de complexité au paysage électoral, soulevant des inquiétudes quant à la légitimité du processus.
Le 21 juillet, un groupe de 11 personnalités de l’opposition a publié une lettre ouverte condamnant ce qu’ils ont qualifié de « climat autoritaire » entourant l’élection, la qualifiant d’« exercice d’approbation sans discussion » et critiquant la situation politique actuelle en Algérie. Ces allégations s’ajoutent à la crise et à l’instabilité alors que le pays se prépare pour ses élections présidentielles.
L’élection présidentielle qui se tiendra en Algérie est apparue comme un événement important dans le domaine politique du pays. Compte tenu de l’instabilité politique, des allégations de corruption et du mécontentement du public, il est difficile de prédire l’issue de la crise. Une chose est cependant claire : la communauté internationale et l’opinion publique algérienne suivront de près les événements qui se dérouleront dans les mois à venir.
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