Le Maroc fait partie du groupe de 50 pays qui se sont engagés à développer un système de santé résilient au climat et sobre en carbone lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui se déroule actuellement à Glasgow (COP26).
45 de ces pays, dont certains des pays les plus vulnérables aux dommages sanitaires dus au changement climatique ainsi que certains des plus grands émetteurs de carbone au monde, se sont engagés à rendre leurs systèmes de santé plus durables et à faible émission de carbone. Il a fixé quatorze objectifs pour atteindre les émissions nettes de carbone zéro d’ici 2050 ou avant.
Ces engagements ont été pris après l’accumulation de preuves scientifiques de l’impact du changement climatique sur la santé des personnes. Ils font partie du programme de santé COP26, qui a été créé en partenariat avec le gouvernement britannique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
« L’avenir de la santé doit reposer sur des systèmes de santé résilients aux impacts des épidémies, des épidémies et autres situations d’urgence, mais aussi aux effets du changement climatique, y compris les phénomènes météorologiques extrêmes et le fardeau croissant de diverses maladies associées à la pollution de l’air et maladies liées à la pollution de l’air », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS. OMS : « Notre planète se réchauffe.
Les systèmes de santé doivent également faire partie de la solution, en réduisant les émissions de carbone. Nous saluons les pays qui se sont engagés à mettre en place des systèmes de santé résilients au changement climatique et sobres en carbone, et nous espérons voir de nombreux autres pays emboîter le pas dans un proche avenir », a-t-il ajouté.
Le Maroc, qui occupe la première place en Afrique et dans le monde arabe en termes de performance climatique, s’est engagé à augmenter sa contribution déterminée au niveau national à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030. Cela s’inscrit dans une stratégie intégrée de développement bas carbone. Mis en œuvre d’ici 2050. Il vise à contribuer à faire progresser l’économie verte, à promouvoir le développement durable et la résilience économique au réchauffement climatique.