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Le projet vise à produire 5,4 millions de tonnes d’engrais par an dans la région algérienne de Tebassa et à créer des milliers d’emplois.
Quatre entreprises algériennes et chinoises ont annoncé un accord de près de 7 milliards de dollars pour relancer un projet d’extraction de phosphate qui produit des millions de tonnes d’engrais par an.
Dans le cadre de ce nouvel accord, l’Algérien Azmidal, une filiale de la société pétrolière publique Sonatrac, et la société minière Manal ont convenu avec les sociétés chinoises Wuhuan Engineering et Tian’an de créer une société algérienne chinoise d’engrais, ont indiqué les sociétés dans un communiqué mardi.
La joint-venture majoritairement algérienne doit exploiter le gisement de phosphate de Plate El Hatpa à Tébessa, transformer le produit en engrais et l’exporter via des installations spéciales au port d’Annaba, dans le nord-est du pays.
« L’entreprise produira environ 5,4 millions de tonnes d’engrais par an », a-t-il déclaré, ajoutant qu’une fois le projet opérationnel, il pourrait créer 6 000 emplois et, indirectement, 24 000 emplois.
Tunnel près de la frontière tunisienne
L’accord intervient plus de trois ans après que la société énergétique publique algérienne Sonatrach et la société chinoise Citic ont annoncé un accord de 6 milliards de dollars pour exploiter le même gisement dans la province de Tébessa près de la frontière tunisienne.
Ils avaient prévu d’augmenter la production de phosphate du pays d’un million à 10 millions de tonnes par an, mais le plan a calé et un nouveau processus d’appel d’offres a été lancé.
L’administration du président de longue date Abdelaziz Boutfilika, qui a été contraint de démissionner au début de 2019 après des manifestations de masse contre son régime, a supervisé le premier accord.
Source : AFP