Alger, Algérie (AFP) – Des manifestants sont descendus vendredi dans les rues d’Alger et d’autres villes d’Algérie pour tenter de relancer les manifestations hebdomadaires en faveur de la démocratie.
C’était le premier vendredi depuis que le mouvement avait été contraint de suspendre les manifestations hebdomadaires pacifiques pendant un an en raison du virus Corona, et cela est survenu quatre jours après que le mouvement se soit déversé dans les rues à l’occasion du deuxième anniversaire du mouvement lundi.
Les manifestants du Hirak ont contribué à évincer le président Abdelaziz Bouteflika du pouvoir en 2019. Ils sont mécontents des réformes qu’il a introduites au système de gouvernement proposées par l’actuel président, Abdelmadjid Tebboune.
Les militants font pression pour un changement complet du régime opaque au pouvoir en Algérie, et l’armée est dans l’ombre. Une armée forte est aux commandes depuis que l’Algérie a remporté la guerre d’indépendance contre la France en 1962.
Vendredi a été un test pour voir si le mouvement Hirak peut reprendre ses rassemblements hebdomadaires malgré l’épidémie.
Les forces de sécurité sont restées sur leurs gardes alors que les manifestants se rendaient dans le centre de la capitale et dans plusieurs autres villes du pays nord-africain après la prière du vendredi. Le Comité national pour la libération des détenus a fait état d’arrestations éparses dans plusieurs villes, selon le site d’information TSA.
Dans un geste de conciliation, Tebboune a gracié plus de 30 manifestants emprisonnés la semaine dernière, mais des dizaines d’autres sont restés derrière les barreaux.
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