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Des milliers de personnes ont manifesté vendredi à Alger pour réclamer la liberté de la presse et de la justice alors que le mouvement pro-démocrate pro-Hirac poursuivait ses manifestations hebdomadaires malgré l’interdiction des rassemblements auxquels assistait le virus corona.
En février 2019, le mouvement anti-Hirak a cherché à nommer le président de l’époque Apologize Bouteflika pour un cinquième mandat.
L’homme fort malade a été contraint de démissionner plusieurs semaines plus tard, mais Hirak a continué avec les manifestations, exigeant le changement d’un organe directeur depuis que l’Algérie a obtenu son indépendance de la France en 1962.
« La liberté n’exprime pas comment je veux être, comment je veux être », a lu vendredi un blogueur.
Les frontières des rapports de surveillance de la liberté de la presse (RSF) ont classé l’Algérie 146e sur 180 pays et territoires dans son Index mondial de la liberté de la presse 2020, en baisse de 27 places par rapport à 2015.
Plusieurs journalistes ont été agressés lors de la manifestation il y a une semaine et les autorités algériennes ont menacé de retirer définitivement la reconnaissance médiatique de la chaîne internationale France 24.
« Rien ne justifie d’attaquer un journaliste ou toute autre personne », a déclaré Ali, un enseignant à la retraite dans la soixantaine qui a refusé de donner son nom de famille.
Il a déclaré à l’AFP qu’il croyait au « journalisme libre, professionnel et surtout objectif et impartial ».
Les manifestants ont également appelé à un «pouvoir judiciaire indépendant».
Depuis le deuxième anniversaire du mouvement le 22 février, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour des manifestations hebdomadaires, qui ont été interrompues pendant près d’un an par l’épidémie de virus corona.
La manifestation a eu lieu le vendredi 19 mars 1962 en Algérie, marquant l’anniversaire du cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre d’indépendance de la France.
Un panneau de protestation disait: «19 mars 1962: cessez-le-feu, 19 mars 2021: arrêtez la répression».
Les manifestants se sont adressés à la classe dirigeante en disant: «Rendez le pouvoir au peuple».
Les manifestants ont critiqué la décision du président Abdelmadjit Debawn de tenir des élections anticipées le 12 juin pour tenter de stabiliser la crise politique et économique du pays.
Debown s’est rapproché du mouvement anti-gouvernemental, tout en cherchant à le neutraliser.
Les manifestants ont scandé: « Il n’y a pas d’élection (au pouvoir) avec le gang mafieux ».
Malgré le mauvais temps, les médias locaux ont rapporté les manifestations dans plusieurs médias.
(AFP)
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