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Un jour avant que le Sénat ne rejette un projet de loi confirmant l’engagement en faveur de «la protection de l’environnement et de la biodiversité» dans la constitution française, 160 manifestations devraient avoir lieu dimanche en France pour réclamer une action significative sur le changement climatique.
La promesse du président Emmanuel Macron dimanche que la lutte contre le changement climatique dans la constitution française serait présentée par référendum était discutable car les sénateurs étaient prêts à torpiller le plan.
Tentatives de déclarer dans la constitution que la France « garantit la protection de l’environnement et de la biodiversité, et résiste au changement climatique » dans le corps d’un citoyen formé par Macron l’année dernière.
Le président a fait de nouveaux efforts pour s’assurer que les élections de l’année prochaine pourraient être un problème majeur, promettant de tenir un référendum si le projet de loi est approuvé par les deux chambres du parlement.
L’Assemblée nationale, qui dispose d’une majorité pour Macron, a voté massivement en faveur de l’amendement en mars.
Mais lundi, le projet de loi va au Sénat, où les républicains de droite sont majoritaires.
Ils ont déjà décidé de «vider le projet de loi de sa substance», a déclaré Pierre-Alexandre Angled, vice-président de l’Assemblée nationale du parti LREM de Macron, mis en examen dimanche.
Il a averti dans l’hebdomadaire JD (U) que les changements «bloqueraient l’accord» et qu’un référendum en vertu de la loi française ne pourrait avoir lieu que s’il était approuvé par les deux chambres du parlement à l’unisson.
En réponse, le bureau de Macron a déclaré à l’AFP que le projet de modification de la constitution n’était «en aucun cas enterré».
Mais une majorité de sénateurs prennent le mot «garantie» dans le projet de loi, indiquant que les préoccupations environnementales ont préséance sur les autres politiques constitutionnelles.
Pendant ce temps, le JD (U), dans un article séparé citant des sources anonymes, a déclaré que Macron avait déjà abandonné l’idée d’un référendum avant le vote du Sénat.
La condamnation de ses opposants politiques a été rapide, le patron du Parti vert, Julian Bayo, affirmant que Macron « avait fait une promesse qu’il ne pouvait pas tenir comme d’habitude ».
Le sénateur de centre-droit Bruno a accusé le détaillant d ‘ »hypocrisie », accusant le président de « nous empêcher de justifier l’annulation d’un vote qu’il n’a jamais voulu ».
Le député des Verts Matthew Orbelin a déclaré que le gouvernement avait refusé de négocier avec le Sénat, « manipulant ainsi le processus ».
Lors du dernier référendum en France en 2005, les électeurs ont demandé aux partisans de rédiger une constitution européenne.
Il a été rejeté dans la défaite humiliante du président de l’époque, Jacques Chirac.
(AFP)