Rabat – Après avoir reçu des notifications de l’armée algérienne pour évacuer leurs fermes à El Arja, dans l’est du Maroc, le gouverneur de Figueroa a convoqué une réunion pour résoudre le problème.
Le 16 mars, des agriculteurs marocains ont chassé un groupe d’agriculteurs marocains pour discuter de la décision soudaine du gouvernement algérien de rencontrer plusieurs agriculteurs locaux, dont le gouverneur Al-Arja, le vice-président de Vlad Sliman et un groupe de parlementaires.
L’Algérie, qui revendique les terres agricoles, a appelé les agriculteurs marocains à quitter leurs fermes avant le 18 mars, incitant les habitants de la ville de Figueroa à émettre un avis la semaine dernière.
Le gouverneur a souligné que la réunion visait à atténuer les effets de la fusion algérienne sur la situation des agriculteurs et des propriétaires terriens de la région.
Les autorités locales se sont engagées à « étudier et découvrir des solutions qui tiennent compte de toutes les solutions possibles sur la table », lit-on dans le communiqué.
Cette décision soudaine a fait sensation au Maroc, de nombreux Marocains appelant le gouvernement à clarifier le statut du conflit frontalier et à protéger les moyens de subsistance de centaines de familles marocaines.
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Les photos et vidéos des habitants qui protestaient contre le déménagement azerbaïdjanais à la frontière marocaine sont devenues virales après que le gouvernement algérien a dit aux agriculteurs locaux de quitter leurs fermes avant le 18 mars.
Une de ces vidéos montre un agriculteur tenant un grand champ de palmiers.
L’homme a souligné qu’il travaillait sur le terrain depuis trois décennies et a été surpris de se voir dire par les troupes algériennes de quitter la zone avant le 18 mars.
«Merci de partager ce live [streaming]. C’est malheureux », a-t-il déclaré pendant le tournage.
Un groupe de propriétaires agricoles a organisé un sit-in le week-end dernier pour protester contre le dernier avertissement de l’Algérie. Au mépris de la demande de l’Algérie, ils ont lancé des slogans selon lesquels «nos terres, nos moyens de subsistance et nos souvenirs ancestraux doivent être abandonnés».