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Au milieu des tensions croissantes avec la France, les ministères algériens demandent au personnel d’utiliser l’arabe dans la correspondance avec les fonctionnaires.
Alors que les tensions entre Alger et Paris s’intensifient, deux ministères algériens ont décidé dans une lettre officielle de ne plus utiliser la langue française.
Jeudi, le ministère algérien de la Formation professionnelle a publié une circulaire au nom du ministre Yassin Merabi, demandant aux employés d’utiliser l’arabe dans leurs lettres officielles.
« J’attache une grande importance à la stricte application de cette circulaire », a ajouté Merapi.
De même, le ministre de la Jeunesse et des Sports Abdel Razak Sabbak a également ordonné l’utilisation de l’arabe dans la correspondance interne du ministère en novembre.
À l’exception du ministère de la Défense, tous les ministères algériens utilisent le français dans leurs lettres et déclarations, bien que la constitution du pays applique l’arabe comme première langue nationale et officielle, suivi de l’amasi/berbère.
Règle coloniale depuis plus de 130 ans
Les décisions des deux ministères ont été prises à la lumière de la crise actuelle entre l’Algérie et la France, qui a été considérée comme une insulte par de nombreux Algériens utilisant les vues du président français Emmanuel Macron.
L’Algérie a rappelé son ambassadeur à Paris et a interdit le 3 octobre aux avions militaires français d’utiliser l’espace aérien algérien.
La semaine dernière, le président français Emmanuel Macron a accusé les autorités algériennes d’incitation à la haine contre la France.
L’usage du français s’est répandu en Algérie au cours des 132 années de domination coloniale française entre 1830 et 1962.
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Source : AA