Hervé Renard, showman et pacificateur français | Des sports

Le personnage a peut-être rongé la personne : Hervé Renard préfère se présenter simplement comme un entraîneur de football. Mais ce qui est sûr, après la victoire de la France contre le Brésil samedi, c’est qu’il a créé un précédent dans le football mondial en devenant le premier entraîneur à remporter un match à la fois en Coupe du monde féminine et masculine : son équipe saoudienne a battu les futurs champions. L’Argentine en phase de groupes au Qatar. Mais pour la France, il représente bien plus que cela : un homme de spectacle et un artisan de la paix, dont l’équipe a dominé son groupe pour atteindre les huitièmes de finale en Australie et en Nouvelle-Zélande avec une victoire 6-3 sur le Panama en difficulté.

Renard est arrivé à la tête de l’équipe de France sur fond de tempête qui a renversé sa prédécesseure, Corinne Diacre, licenciée cinq mois avant la Coupe du monde après une dispute avec des joueuses clés, dont Wendi Renard, au point que la joueuse vétéran, défenseure, a quitté l’équipe parce qu’elle ne soutenait pas le travail artistique présenté. Après la décision de Renard, d’autres personnalités influentes comme Marie-Antoinette Katoto et Kadidiato Diani sont apparues à la barre des démissions. Ce fut un coup dur pour la Fédération française de football, qui avait de grands espoirs d’améliorer son parcours en demi-finale de l’Euro 2022 et sa participation aux quarts de finale de la Coupe du monde à domicile en 2019. L’équipe de France avait le physique et le talent Il fallait aspirer au titre. . Renard a accepté le défi.

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L’entraîneur français, qui a beaucoup voyagé, a troqué le riyal saoudien contre l’équipe de France dans le cadre d’un contrat similaire à celui de Diacre – 400 000 € par an contre 350 000 € de son prédécesseur, bien que le bonus pour la victoire du tournoi soit six fois plus élevé, 600 000 € contre 350 000 €. 100 000 – et bientôt… Convaincre les dissidents de rentrer au bercail : Diagne a encore marqué un triplé pour le Panama mercredi. Même s’il a eu le malheur de perdre des joueurs clés comme Katoto, Gregg Mbok, Delphine Cascarino, Amandine Henry et Orien Jean-François avant le tournoi, il n’a pas hésité : « Je regarde le football féminin depuis 2014. Je suis le football féminin. .» Grandes compétitions et matchs de l’équipe de France. Je ne cache pas que j’ai été surpris par ma décision. Mais rien ne remplace les grands concours de notre profession.

Après avoir été critiqué pour le match nul contre la Jamaïque lors du match d’ouverture de la France, Renard a essayé de garder les choses calmes et paisibles avec des séances amusantes et des tournois de teqball – un mélange de volley-ball et de football joué sur diverses tables de ping-pong. Mais à l’heure du match contre le Brésil, où se joue la qualification de la France pour les huitièmes de finale, il est temps pour Renard de lancer. L’entraîneur s’est enregistré dans le vestiaire en train de donner une conférence de motivation. « Le football, c’est être là ce jour-là et je sais que vous serez là. Je ne peux pas expliquer pourquoi, mais je sais. » « Il y a des moments où les choses seront difficiles et nous devrons surmonter des obstacles. Et vous pourrez le surmonter. Libérez-vous, osez, faites-le. « Et puis, si ça ne marche pas la première fois, ça pourrait marcher la deuxième fois. »

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C’était un discours qui n’est pas sans rappeler celui qu’il avait prononcé devant son équipe saoudienne au Qatar lors de la première mi-temps contre l’Argentine. « Est-ce que c’est de la pression ? Messi a le ballon au milieu de terrain et vous attendez tranquillement en défense ? Vous feriez mieux de sortir votre téléphone et de prendre une photo avec lui. » Cela a fonctionné contre l’Argentine, et cela a encore fonctionné contre le Brésil le week-end dernier, même si Renard s’est disputé pendant le match avec l’adversaire sur le banc de la même manière qu’il s’est plaint aux arbitres pour avoir accordé trop de temps supplémentaire.

Mais c’est le spectacle d’Hervé Renard, alors que la France est désormais en huitièmes de finale du Mondial 2023 : instigatrice et pacificatrice à la fois.

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