JO de Paris 2024 : le CIO invité à aider la France à annuler l’interdiction du hijab

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légende, Dova Elkobashi (à droite) est entrée dans l’histoire en tant que première femme à porter un hijab lors du tournoi olympique de beach-volley de 2016 à Rio.

Des groupes sportifs et de défense des droits de l’homme ont appelé le président du Comité international olympique, Thomas Bach, à aider à annuler l’interdiction faite aux athlètes françaises de porter le hijab.

Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé en septembre que les athlètes pouvaient porter le hijab sans restrictions au Village des athlètes olympiques de Paris 2024.

Cependant, la ministre française des Sports, Amélie Oudéa-Castera, a interdit aux athlètes français de porter le hijab aux Jeux, affirmant qu’ils doivent respecter la stricte séparation de la religion et de l’État dans le pays.

Les citoyens français sont libres d’afficher toutes pratiques et symboles religieux, mais l’État et les institutions publiques – les Jeux olympiques entrent dans cette catégorie – sont expressément stipulés qu’elles en sont exemptes.

Amnesty International et 10 autres groupes ont signé une lettre au Pakistan affirmant que l’interdiction est contraire à la Charte olympique.

« L’interdiction du hijab dans le sport a entraîné la discrimination, l’invisibilité, la marginalisation et l’humiliation de nombreux athlètes musulmans, provoquant des traumatismes et un isolement social », poursuit la lettre.

« Cette étape importante garantira que les Jeux olympiques et paralympiques laisseront un véritable héritage en faveur de l’égalité des sexes en France, en garantissant que toutes les femmes et les filles obtiennent leur droit d’être respectées et protégées sans discrimination, et que leur droit de participer aux Jeux soit garanti. « 

Cette position a été critiquée par certaines organisations internationales, mais l’interdiction bénéficie d’un soutien considérable en France.

« Il s’agit d’une question complexe et très sensible », a récemment déclaré à la BBC Sébastien Maillard, chercheur associé au groupe de réflexion Chatham House, qui a couvert la politique et la société françaises au cours de sa carrière.

« Au Royaume-Uni, la religion est montrée plus confortablement, alors qu’à Paris, elle est souvent considérée comme provocatrice. »

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