La Banque centrale européenne va commencer à réduire les taux d’intérêt alors qu’une « victoire » sur l’inflation se profile à l’horizon

La BCE commencera probablement à réduire ses taux d'intérêt au printemps, entre avril et 21 juin, alors qu'une « victoire » contre l'inflation se profile, a déclaré le président de la banque centrale française et décideur politique de la BCE, François Villeroy de Galhau.

« Les conséquences que nous devrions tirer, à la BCE, sont très probablement une baisse des taux d'intérêt au printemps, et je vous rappelle que cette saison en France et en Europe dure d'avril au 21 juin », a-t-il déclaré à la télévision France Info.

Il a également réitéré que le taux d'inflation en France devrait tomber à 2% l'année prochaine. La Banque de France a abaissé ses prévisions de croissance économique française pour 2024 en début de semaine, prévoyant une croissance de 0,8 % pour l'année, contre une estimation de croissance de 0,9 % en décembre.

La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a fortement laissé entendre au début du mois qu'une baisse des taux d'intérêt tant attendue était plus susceptible d'avoir lieu lors de la réunion de la banque centrale de début juin plutôt qu'en avril.

Par ailleurs, Pierre Wunsch, membre du Conseil des gouverneurs de la BCE, a déclaré que la BCE devrait bientôt parier sur une baisse des taux, même si l'inflation des salaires et la hausse des prix des services étaient trop élevées.

« Il faudra parier à un moment donné », a déclaré M. Funsch dans le rapport annuel de la Banque nationale de Belgique. Funch a déclaré qu'il avait supplié la BCE d'attendre, mais qu'il estime désormais qu'elle doit agir « avant trop longtemps », sans préciser de délai.

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Il a déclaré que la Banque centrale européenne a atteint un point où elle peut réagir à l'inflation et aller dans la bonne direction.

« Mais il s'agirait d'une mesure prudente, compte tenu de ce que je sais aujourd'hui, en raison du problème qui a été évoqué à plusieurs reprises, à savoir que l'inflation des services et l'évolution des salaires restent à des niveaux qui sont finalement incompatibles avec notre objectif. » il a dit.

L'inflation dans la zone euro est tombée à 2,6% en février, mais la croissance des prix sous-jacents est restée obstinément élevée.

Reuters

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