La campagne pour l’élection présidentielle en Algérie a commencé

Selon l’Assemblée constituante, trois candidats sont en lice pour la présidence.

  • Un électeur dépose son bulletin à Bouchou, une banlieue d'Alger, lors des élections législatives de 2021. (AFP)
    Un électeur dépose son bulletin à Bouchou, une banlieue d’Alger, lors des élections législatives de 2021. (AFP)

La campagne électorale pour l’élection présidentielle anticipée prévue le 7 septembre en Algérie a officiellement débuté. Selon l’Assemblée constituante, trois candidats sont en lice pour l’élection présidentielle.

Le président sortant Abdelmadjid Debon se présente comme candidat indépendant, tandis que Youssef Auchich représente le Front des forces socialistes (FFS) et Cherif Boudflika représente le Mouvement pour la société et la paix (MSP). La campagne se concentrera sur leurs plates-formes et visions respectives pour l’avenir de l’Algérie alors qu’ils se battent pour la présidence.

Les candidats à la présidentielle ont lancé leur campagne en exposant leurs plans destinés à « assurer le développement, la sécurité et la stabilité du pays », selon les médias locaux.

Chaque candidat a exposé ses projets pour diriger l’Algérie au cours des cinq prochaines années, ouvrant ainsi la voie à une bataille électorale majeure.

Le président sortant et candidat Abdelmadjid Tebboune a promis de poursuivre sa politique prosociale, d’améliorer le pouvoir d’achat des Algériens et de promouvoir la croissance économique sous divers aspects. Il s’est engagé à revoir les lois municipales et provinciales locales, à étendre les pouvoirs des élus lors des élections locales pour renforcer la démocratie et à modifier les divisions administratives.

Le plan électoral de Tebboune vise à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens à travers diverses initiatives, notamment des réductions d’impôts, une augmentation des salaires prévue de 100 % d’ici 2027, une amélioration des prestations de retraite et une série de mesures pour lutter contre l’inflation financière.

L’actuel président s’est lancé dans la course avec le soutien de plusieurs partis politiques, principalement ceux de la majorité parlementaire, ainsi que de diverses organisations et associations civiles.

READ  L'Algérie dévoile une nouvelle loi sur la presse alors que la censure augmente

Les candidats exposent leurs projets

Soutenant Debon, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abdelkrim Benmbarak, et la leader du Rassemblement pour l’espoir (TAJ), Fatima Zahra Rezouati, ont soutenu sa candidature, le qualifiant d' »homme du moment » et de « garant et garant de l’unité nationale ». Sécurité. » Ils ont souligné le « besoin urgent d’une forte participation » à la prochaine élection présidentielle.

Le candidat principal des Forces socialistes, Youcef Aouchiche, a présenté ses priorités de campagne comme la construction d’un État fort et l’instauration de la confiance entre les citoyens et leur gouvernement. S’il est élu, il a promis de se concentrer sur « la restauration de la dignité de la classe moyenne », la « révision du salaire minimum » et l’augmentation du pouvoir d’achat des citoyens.

Le candidat du MSP Chérif Boudflika s’est rendu dans plusieurs lieux symboliques et a exhorté les électeurs à « faire de l’élection un succès dans la défense de la souveraineté et de l’unité nationale ». Il leur a rappelé que son slogan de campagne était « opportunité ». Tous les Algériens doivent apporter le changement. »

Boudflika a souligné l’importance d' »assurer la protection des libertés politiques, syndicales et personnelles », promettant de faire de l’Algérie « un pays en développement qui jouit de croissance, de stabilité et de prospérité », tout en mettant l’accent sur l’histoire du pays. Un héritage de martyrs et de manifestants » et s’efforce d’établir une « économie diversifiée capable d’atteindre l’autosuffisance et la croissance ».

À l’issue d’une réunion spéciale présidée par le Président Debon et à laquelle ont participé le Premier Ministre, les Présidents des deux Chambres du Parlement, le Chef d’état-major de l’armée et le Président de l’Assemblée constituante, l’élection présidentielle a été déclenchée le 21 mars. Tenu le 7 septembre 2024.

READ  L'Algérie ignore l'appel du Maroc et refuse de participer aux pourparlers sur le Sahara occidental

Debon a confirmé que la décision d’avancer l’élection présidentielle de trois mois par rapport à sa date initiale avait été prise pour des « raisons purement techniques ».

Il est à noter que la Commission nationale indépendante des élections en Algérie a inscrit sur les listes électorales 24.351.551 Algériens, dont 23.486.061 résidant en Algérie et 865.490 à l’étranger.

Lire ensuite : Nouvelle résolution du Conseil de sécurité de l’ONU en Algérie. L’OIF appelle à la cessation de l’offensive sur Rafah et au cessez-le-feu

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *