Chine Le nombre de sièges élus au suffrage direct a fortement diminué Hong Kong La législature est en recul pour le mouvement démocratique. Les changements ont été annoncés mardi après une réunion de deux jours de la plus haute législature de Chine.
Dans la nouvelle composition, la législature sera élargie à 90 sièges, et seulement 20 seront élus par le public. Actuellement, 35 sièges sont élus, soit la moitié des 70 sièges de la législature.
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La plus haute législature chinoise a approuvé mardi des amendements à la constitution de Hong Kong qui donneraient à Pékin plus de contrôle sur la composition de la législature de la ville.
L’agence de presse officielle Xinhua a déclaré que le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale avait approuvé les amendements le dernier jour de la session de deux jours.
Il n’a pas immédiatement fourni de détails sur les modifications apportées aux annexes I et II de la Loi fondamentale, qui régissent Hong Kong depuis que l’ancienne colonie britannique est revenue à la domination chinoise en 1997.
Les responsables chinois ont déclaré que le comité de sélection du dirigeant de Hong Kong aurait un pouvoir supplémentaire pour sélectionner un « pourcentage assez important » de la législature.
Ils n’ont pas dit combien de sièges cela représenterait. Le Conseil législatif, comme on l’appelle l’organe, passera de 70 à 90 sièges.
Les changements devraient réduire la proportion de membres directement élus. Actuellement, la moitié de la législature est choisie lors d’élections directes.
La commission électorale passera également de 1 200 à 1 500 membres.
Le CNP a pleinement approuvé une proposition début mars qui a permis au Comité permanent de modifier la Loi fondamentale. La prochaine étape consiste pour Hong Kong à revoir ses lois électorales et à organiser des élections en conséquence.
Dans le cadre des changements, un comité sera mis en place pour examiner les qualifications des candidats aux postes à Hong Kong afin de s’assurer que la ville est gouvernée par des «patriotes» dans la langue du gouvernement central.
L’opposition politique de Hong Kong – qui a appelé à plus de démocratie, pas moins – considère les changements comme faisant partie d’un effort plus large pour les empêcher de quitter leurs fonctions.
Il s’agit en partie de définir les patriotes. L’opposition a tenté de faire obstruction à la législation en perturbant un comité législatif principal pendant plusieurs mois et en retardant les procédures législatives.
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Pékin, qui donne la priorité à la stabilité politique, considère ces mesures comme interférant indûment avec la gouvernance de Hong Kong et veut garder ces acteurs hors du gouvernement.