La France s’est déclarée jeudi préoccupée par le grand nombre de journalistes couvrant le conflit entre Israël et le Hamas et a fait pression pour l’évacuation des journalistes de l’Agence France-Presse de la bande de Gaza.
« Nous poursuivons nos efforts concernant le personnel de l’AFP », a déclaré Christophe Lemoine, porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères à Paris.
Il a ajouté que c’était un processus compliqué.
« Depuis octobre, nous œuvrons pour permettre aux citoyens français et aux personnes à leur charge de quitter Gaza », a ajouté Lemoine.
Il a souligné que la France avait réussi à expulser du territoire les Palestiniens travaillant pour un institut culturel français à Gaza.
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« Concernant les travailleurs palestiniens des entreprises françaises, des groupes humanitaires et des personnalités publiques qui nous ont été signalés, nous cherchons toujours des solutions avec nos partenaires de la région pour les protéger en dehors de la bande de Gaza », a déclaré Lemoine.
Paris a également salué le travail des journalistes tués alors qu’ils couvraient le conflit.
« La France est préoccupée par le lourd tribut payé par les journalistes dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas », a déclaré Lemoine.
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« Le public doit être protégé, en particulier les journalistes. Ils doivent pouvoir faire leur travail librement et en toute sécurité », a-t-il ajouté.
Au moins 63 journalistes et professionnels des médias – 56 Palestiniens, quatre Israéliens et trois Libanais – sont morts depuis le 7 octobre, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), basé aux États-Unis.
Une quarantaine de journalistes travaillant pour l’AFP et les personnes à leur charge attendent toujours de quitter Gaza.
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