Le président français Emmanuel Macron a lancé un nouvel élan pour faire venir à Paris les entreprises post-Brexit basées à Londres.
J.P. Le président de Morgan Jamie Dimon et le patron de Goldman Sachs, David Solomon, ont été invités à l’événement « France Choice » de Macron au château de Versailles le 28 juin, où le président tentera de plaider en faveur d’un investissement en France.
le Le télégraphe du dimanche Selon certaines informations, Macron mettra en évidence la politique de voyage stricte du gouvernement britannique dans sa volonté d’amener les sociétés de services financiers à déplacer des emplois et des actifs de Londres à Paris.
La ville de Londres serait fâchée que le gouvernement ait insisté sur le fait que les principaux acteurs ne devraient pas être autorisés à se rendre dans les pays de la liste orange sans décider de retourner au Royaume-Uni avec deux jabs.
Une source de banque d’investissement a déclaré au Telegraph : « Nous devons gérer une entreprise et les gens doivent se déplacer entre Londres et New York. Les Français ouvrent leur pays au commerce. Nous ne voulons pas être l’exception. Nous n’essayons pas d’être égoïstes, nous disons que toutes les entreprises en ont besoin. «
Lors du sommet du G7 à Cornwall la semaine dernière, Boris Johnson et Joe Biden ont convenu de former un nouveau groupe de travail dans le but d’ouvrir le voyage entre le Royaume-Uni et les États-Unis.
Cependant, il n’y a pas de date limite pour convenir d’un accord d’accès aux voyages.
Voyage
Pendant ce temps, les personnes entièrement vaccinées peuvent voyager de France et d’autres pays de l’UE vers les États-Unis sans test ni isolement.
La volonté de Macron d’attirer les entreprises de la ville à Paris s’inscrit dans un objectif à long terme de bénéficier de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
L’an dernier, Macron avait annoncé publiquement son intention de faire de Paris la « première place financière » d’Europe.
Le secteur des services financiers britanniques a perdu l’accès généralisé du Brexit aux marchés de l’UE le 1er janvier de cette année.
La majorité des entreprises de Citigroup s’y sont préparées et ont transféré des emplois dans les capitales de l’UE afin de maintenir un accès sans friction aux marchés européens.
Selon EY, plus de 1 000 milliards de dollars d’actifs provenant d’environ 7 000 emplois et sociétés de services financiers ont été transférés de Londres vers les capitales de l’UE.