PARIS, 5 novembre (Reuters) – Le coup d’Etat de vendredi au Soudan jette le doute sur le processus d’annulation par la France d’un prêt de 5 milliards de dollars d’un pays africain, la dernière force à faire pression sur les chefs militaires. Pouvoir pris.
La France, deuxième débiteur du Soudan, a joué un rôle clé dans le soutien aux responsables par intérim depuis l’éviction de l’ancien président Omar el-Béchir en 2019, mais la transition civile s’est détériorée lorsque l’armée a pris le contrôle en octobre.
S’adressant aux journalistes lors d’une conférence quotidienne vendredi, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, a déclaré que Paris avait été un partenaire « immeuble » pour le Soudan et que le plan d’annulation de la dette publique avait été convenu dans le cadre de l’initiative PPTE. Une conférence à Paris en mai.
« L’accord du Club de Paris a été conclu le 15 juillet. Chaque débiteur doit désormais signer un accord bilatéral avec le Soudan », a déclaré Legendre aux journalistes en réponse à une question de savoir si Paris revoyait sa promesse d’annulation de prêt.
« Il est clair que le coup d’État militaire du 25 octobre remet en cause ce processus.
Lors de la conférence, le président Emmanuel Macron s’est engagé à annuler environ 5 milliards de dollars de paiements français via Khartoum, à prêter le Soudan au Fonds monétaire international et à organiser un événement parallèle pour encourager les investissements dans le pays.
La télévision d’État a déclaré vendredi que l’armée avait démantelé les conseils d’administration de toutes les agences gouvernementales et des programmes agricoles nationaux, signe que la junte militaire resserrait son emprise. Lire la suite
Rapport John Irish; Montage par Alastair Bell et Grant McCauley
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