La France est le premier pays non corporatif à rejoindre la ligne du kilomètre carré

La France a officiellement rejoint la Fédération internationale Ligne kilométrique carré Laboratoire (SKAO), a proposé d’être le plus grand radiotélescope du monde. L’annonce a été faite vendredi par le président français Emmanuel Macron lors d’une visite officielle en Afrique du Sud, l’un des pays co-hôtes de SKA avec l’Australie.

Cela fait de la France le premier pays non corporatif à rejoindre le SKA. Les États membres fondateurs sont l’Australie, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal et la Chine.

«Nos homologues français possèdent une vaste expertise en radioastronomie, en traitement et en technologie.

Basée au Royaume-Uni, SKAO est une série d’antennes construites à travers l’Australie et l’Afrique du Sud dans le but scientifique d’étudier l’évolution des galaxies, la physique de base et l’origine de la vie dans des conditions extrêmes.

La France a participé à 11 projets de conception technique du télescope SKA et a contribué aux alimentations, aux antennes basse fréquence, au récepteur et au traitement du signal. Ces travaux ont été principalement menés dans le cadre du consortium Maison SKA-France, qui regroupe des instituts de recherche et des universités pilotés par le Centre National de la Recherche Scientifique ou CNRS.

L’Inde, par l’intermédiaire du Département de l’énergie atomique, est l’un des membres participants du SKA, mais pas encore membre du SKAO. La proposition est actuellement à l’étude, après quoi l’Inde rejoindra officiellement le consortium annonçant le rôle de la subvention financière pour SKA. Les scientifiques disent qu’un résultat est attendu d’ici la fin de 2021.

Le Canada, l’Allemagne, le Japon, la Corée du Sud, l’Espagne, la Suède et la Suisse font partie des autres pays participants.

Pour ce projet, il y aura 197 paraboles, chacune de 15 mètres de diamètre, placées dans la région de Karu en Afrique du Sud. Le télescope australien disposera de 1 31 072 antennes et sera installé dans les locaux du laboratoire radio-astronomique de Murchison géré par l’Institut du Commonwealth pour la recherche scientifique et industrielle.

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