PARIS (Reuters) – La France fait pression pour de nouvelles mesures pour arrêter la propagation du virus, malgré la sortie des vaccins Govt-19.
La situation dans la capitale française se dégrade à nouveau. Les hôpitaux de la région parisienne sont proches de leurs capacités et les professionnels de santé se précipitent chaque jour pour trouver des lits pour leurs patients COVID. Lundi, plus de 4 200 patients étaient en réanimation à travers la France.
La troisième vague de l’épidémie est un fait en France et les agents de santé évacuent les patients atteints de COVID gravement malades vers d’autres régions du pays pour faire face à la pénurie de lits.
Enrique Casalino, directeur médical de Hopitax de Paris, la plus grande organisation de santé d’Europe, décrit l’épidémie qui s’aggrave lorsqu’un nouveau patient entre en réanimation toutes les 12 minutes en région parisienne. Castellino considère l’évacuation sanitaire vers d’autres régions françaises comme une solution temporaire à la crise actuelle. Il dit qu’il n’y a que deux voies: il soupçonne qu’une campagne de vaccination rapide et massive pour protéger 70% de la population est actuellement réalisable en France. L’autre serait un verrou serré pour empêcher la propagation du virus.
La France est l’un des rares pays européens à suspendre l’utilisation du vaccin astrogène en raison des préoccupations du public concernant les effets secondaires en cas de retard dans l’administration du vaccin.
Certains hotspots en France, notamment Dunkerque et Nice, sont déjà verrouillés, mais pas dans la région de la capitale.
Un couvre-feu nocturne national est en place depuis la fin du mois de janvier et les bars, restaurants, musées et cinémas ont été fermés.
Pourtant, un lock-out général n’a pas été ordonné en région parisienne.
Jerome Beckley, directeur adjoint Point, Un hebdomadaire français voit le verrouillage de la région parisienne comme une écluse nationale car la région est le principal centre économique de la France, avec 12 millions de personnes et quelques touristes de plus.
Alors que l’Italie voisine a imposé de nouvelles restrictions lundi, le président français Emmanuel Macron s’est opposé à l’idée d’un troisième lock-out national.
Le Premier ministre français Jean-Costa a déclaré qu’un lock-out national serait un dernier recours en raison de la situation actuelle. Il dit qu’il veut en éviter un parce que cela fait peser un lourd fardeau sur les gens.
Plus de 90 000 personnes sont décédées à ce jour en France à cause du COVID. Le pays devrait atteindre le bilan de 100 000 morts le mois prochain.