PARIS – Le gouvernement français s’inclut dans un régime consultatif suite au tollé général suscité par l’implication du département dans la gestion de la crise du COVID.
La secrétaire d’Etat Amélie de Montchalin a annoncé mercredi la publication immédiate de nouvelles règles restreignant le recours aux conseillers extérieurs au Sénat. Le document, signé par POLITICO et signé par le Premier ministre français, vise à mettre fin aux glissements budgétaires en demandant aux ministères de réduire leurs budgets consultatifs de 15 % par rapport à 2021. Indiquez les capacités ou les risques de fuite de données.
La commission d’enquête parlementaire – un outil difficile que les législateurs peuvent utiliser pour enquêter sur l’inconduite du gouvernement – a exploré les accords lucratifs de McKinsey, Accenture, BCG et d’autres au cours de la dernière décennie.
La décision du gouvernement intervient un mois avant l’élection présidentielle, lorsque le panel devrait présenter ses conclusions finales au parlement français en mars.
D’abord Notes des législateurs La France a dépensé 628 millions d’euros en honoraires de conseil en 2020, indiquant une augmentation des dépenses pendant le mandat de Macron.
Un an après que le rapport de POLITICO a déclenché un débat national sur l’utilisation des conseils pendant les épidémies en France, l’opposition utilise toujours l’affaire pour attaquer le bilan de Macron, arguant que le coût des consultations explique à quel point le secteur public français est vide.
Depuis lors, de nouveaux accords dans les domaines de l’éducation, de la gestion et de l’économie ont vu le jour, attirant l’attention sur l’impact réel des cabinets de conseil. Ils ont également soulevé des questions sur le rôle de la fonction publique dans un pays qui est traditionnellement fier de la qualité de son secteur public et qui surveille attentivement son influence dans l’élaboration des politiques.
« Je ne condamne pas le recours aux conseillers par principe », a déclaré de Montserle aux sénateurs. Il a ajouté : « Nous devons reconnaître qu’une telle assistance est parfois très systématique et mérite d’être surveillée et réfléchie ».
La France n’est pas le seul pays à avoir sollicité le secteur privé pour gérer les affaires publiques. L’externalisation des opérations publiques à des sociétés de conseil privées est en augmentation, selon les données de l’European Management Consulting Association.
En Allemagne, l’utilisation de conseillers par le gouvernement a causé beaucoup de corruption, obligeant la présidente de la commission Ursula van der Leyen à admettre des « erreurs » lorsqu’il était ministre. Le Royaume-Uni a également promis Réduire le coût des consultants externes.
Selon les législateurs et les militants, le problème est que les accords entre les consultants et les gouvernements sont si opaques qu’il est impossible de savoir si les contribuables en ont pour leur argent. Le processus par lequel une entreprise obtient un contrat est souvent considéré comme trop compliqué, et les contacts entre les principaux conseillers et le parti de Macron ont soulevé des allégations de conflits d’intérêts de la part des opposants à la présidence.
La députée LREM de Macron, Sandra Motin, a publié une déclaration mettant en garde contre un manque de contrôle sur la coopération avec de tels acteurs.
« Aujourd’hui, nous n’avons que des informations incomplètes sur la quantité ou la qualité », a-t-il déclaré mardi à ses collègues législateurs. « Le défi pour les administrations publiques aujourd’hui est de maîtriser le processus d’externalisation. »
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