Le président béninois Patrice Talon a signé mardi un accord pour reprendre 26 œuvres d’art de France qui ont été confisquées à l’ancienne colonie française au XIXe siècle, et a déclaré qu’il espérait que cela ouvrirait la voie au retour de plus de trésors culturels. Les 26 œuvres d’art ont été capturées en 1892 dans les palais d’Abomey au Bénin – aujourd’hui site du patrimoine mondial de l’UNESCO – et exposées dans un musée à Paris, avec des milliers d’autres artefacts prélevés en Afrique pendant la domination coloniale.
Elles seront désormais restituées, mais ce ne sont que quelques-unes des 5 000 œuvres que le Bénin cherche à récupérer. « Vous conviendrez avec moi que le retour des 26 œuvres d’art que nous célébrons aujourd’hui n’est qu’une étape dans l’ambitieux processus d’égalité et de restauration… du patrimoine que la France a extorqué aux terres du Royaume du Bénin », dit Talon. Il s’entretient avec le président français Emmanuel Macron après la cérémonie de signature à l’Elysée.
La capitulation marque une étape importante dans la lutte de plusieurs années des nations africaines pour reprendre les actions entreprises par les explorateurs et les colonisateurs occidentaux, à un moment où de nombreuses institutions européennes sont aux prises avec l’héritage culturel du colonialisme. Le musée du quai Branly à Paris abrite à lui seul environ 70 000 objets africains.
Macron avait promis de remettre les œuvres d’art que la France a récupérées des palais d’Abume pour la première fois en 2017.
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