Didier Lச்சிszl தலைவர், chef du bureau français de l’immigration, a déclaré mardi que les migrants expulsés des camps de fortune de la ville française de Calais seraient hébergés plutôt que d’errer dans les rues.
« Nous fournirons un logement régulier (aux immigrants) », a déclaré l’ambassadeur à l’AFP.
Les autorités françaises démolissent régulièrement les tentes des colonies dans la ville portuaire du nord, où des centaines de personnes campent sous des ponts ou dans la jungle, attendant l’occasion de traverser la Manche pour la Grande-Bretagne.
Souvent, ils reçoivent peu d’avertissement et sont forcés de partir sans endroit où rester.
« Plus de décharges surprenantes »
Leci a déclaré que l’AFP offrirait un logement alternatif aux immigrés – pas à Calais, mais ailleurs dans le nord des Hauts-de-France.
Il a déclaré qu’il n’y aurait plus d' »expulsions surprises » et que les immigrants auraient plus de temps pour récupérer leurs affaires – « environ 45 minutes ».
L’annonce intervient au milieu d’une grève de la faim d’un membre du clergé âgé à propos du traitement des étrangers sans abri dans la ville.
Bloquer une autre « forêt »
Kales était la maison d’un bidonville appelé la « Forêt ». 10 000 immigrés y vivaient avant la démolition policière en 2016.
Le gouvernement français tient à empêcher qu’un autre camp de grande envergure n’apparaisse à sa place.
Selon des groupes humanitaires, à la mi-2021, environ 2 000 personnes, dont au moins 300 enfants orphelins, résidaient dans des camps à Calais et dans ses environs.
HRW : la police française condamnée pour « pratiques abusives »
Dans un rapport publié le mois dernier, Human Rights Watch a accusé la police française d’avoir abusé des immigrés en déchirant leurs tentes et en les forçant à errer dans les rues et en confisquant leurs biens.
« Les autorités forcent les gens à se déplacer ailleurs avec les intentions premières de ces abus, sans empêcher leur statut de déplacement ou le manque de logement ou de nouveaux arrivants », indique le communiqué.
Pointe aux traversées de canaux
Les immigrés du Moyen-Orient, d’Asie et d’Afrique ont longtemps utilisé le nord de la France comme point de départ pour gagner la Grande-Bretagne, organisés par des passeurs en camions ou en petites embarcations.
Les autorités disent que les camps d’immigration devraient être supprimés car ils sont un refuge pour les passeurs qui facturent des prix élevés pour leurs services.
Selon les chiffres des garde-côtes français, 15 400 personnes au total ont tenté de traverser le canal au cours des huit premiers mois de cette année, soit une augmentation de 50 % par rapport au total de 2020.
nm / jsi (AFP, LUSA, AP)