La Jordanie et l’Algérie discutent de coopération parlementaire et économique

ANKARA (Reuters) – De hauts responsables turcs et irakiens tiendront jeudi des entretiens de haut niveau à Ankara pour développer la coopération sur les questions de sécurité, a déclaré mercredi une source diplomatique turque.

Ces dernières années, les deux pays voisins sont entrés en conflit au sujet des opérations militaires transfrontalières menées par Ankara contre des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan, interdit, stationnés dans une région montagneuse du nord de l’Irak.

L’Irak affirme que ces opérations représentent une violation de sa souveraineté, mais Ankara affirme qu’elles sont nécessaires pour se protéger. Les relations se sont améliorées depuis l’année dernière, lorsque les deux parties ont convenu de tenir des pourparlers de haut niveau sur les questions de sécurité, et après la visite du président turc Recep Tayyip Erdogan à Bagdad en avril, où il a déclaré que les relations étaient entrées dans une nouvelle phase.

Ankara et Bagdad ont jusqu’à présent tenu trois séries de réunions dans le cadre du mécanisme de dialogue, l’Irak ayant décidé de classer le PKK comme « organisation interdite en Irak » lors des dernières négociations tenues en mars dernier, une démarche saluée par la Turquie.

La source turque a déclaré que la réunion de jeudi constituerait la première réunion d’un groupe de planification conjoint, dont la création a été décidée lors de la visite d’Erdogan et qui sera dirigée par les ministres des Affaires étrangères des deux pays.

La source a ajouté que les discussions porteront également sur l’inscription de leur coopération dans un cadre institutionnel et durable, soulignant que les deux délégations discuteront de la mise en œuvre des 27 accords signés lors de la visite d’Erdogan et évalueront les futures initiatives conjointes.

Le ministre turc de la Défense, Yasar Guler, a déclaré lundi à Reuters que les récentes mesures prises par la Turquie et l’Irak en matière de lutte contre le terrorisme représentaient un « tournant », ajoutant que les travaux techniques visant à établir un centre d’opérations conjoint pour la région se poursuivaient.

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