Une délégation de la compagnie pétrolière algérienne Sonatrach se rendra mardi à Tripoli pour annoncer officiellement la reprise de ses activités en Libye après huit ans d’interruption.
La Sonatrach et la Libyen National Oil Corporation devraient négocier les projets qui devraient être lancés prochainement et reconsidérer les conditions d’exploitation des puits frontaliers de part et d’autre.
Le président-directeur général de Sonatrach, Rachid Hachichi, a eu un entretien téléphonique il y a quelques jours avec le président de la Société nationale pétrolière, Farhat Ben Guedara, pour discuter de la reprise des activités de Sonatrach en Libye.
Les deux parties ont convenu de tenir une réunion mardi à Tripoli en vue de formaliser le processus de reprise des obligations contractuelles du complexe Sonatrach dans le domaine de l’exploration des blocs (065) et (96/95) dans le bassin de Ghadamès. Et discutez des moyens de renforcer le partenariat.
Sonatrach a suspendu une première fois son activité en Libye en 2011, puis a repris le travail en 2012, avant de s’arrêter à nouveau en 2015 en raison de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. En 2022, Sonatrach et la Société nationale pétrolière ont signé un protocole d’accord permettant à la société algérienne de reprendre ses activités en Libye après un an d’interruption.
Sonatrach a remporté en 2005 un contrat d’exploration pétrolière en Libye avec des investissements de pas moins de 750 millions de dollars. Elle a également réussi à découvrir trois sites en avril 2009, mai 2010 et mars 2013. Sonatrach a estimé les réserves dans la région de Zintan, près de la frontière algéro-libyenne, à environ 45 millions de barils.